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 Au matin.

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psychee

psychee


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MessageSujet: Au matin.   Au matin. EmptyDim 4 Mar - 13:32

Freedom City, 03h45

La jeune adolescente tourne et retourne sous les couvertures, en grommelant. Depuis le massacre du Centre commercial, elle ne dort plus ou très mal, son humeur maussade ne variant presque jamais éclipsant son habituel engouement. Le peu de sommeil qu'elle arrive à voler se résume à la vision de Carol morte dans ses bras et le sang qui la baignait. A chaque fois, elle se réveille en sursaut pour invariablement venir se pencher sur Carol, l'observant longuement et parfois approchant lentement sa main pour lui donner la certitude que la femme, le soldat est bien vivant. Et cette fois-ci, Jenny pose ses doigts sur l'épaule de Carol, le souffle court encore à demi dans son cauchemar, et appuie doucement avant de plaquer sa main la laissant jusqu'à sentir la chaleur et par la même occasion la rassurer, la vie coulait dans le corps de Carol... Parfois l'adolescente restait ainsi pendant une éternité, la main posée sur la peau lisse et douce de Carol et en ce moment même elle est accroupie, sa respiration la plus silencieuse possible et son regard ne lâchant pas le visage endormi de la femme.
Instinctivement elle vient poser sa main libre sur son sein gauche pour sentir la chaleur de son corps, son cœur battre et sa poitrine se soulever à chaque respiration. Jenny accroupie regarde Carol dormir, elle-même fuyant le sommeil.

Il s'était passé 5 jours. On avait gardé Jenny sous sédatif pendant une journée, puis en observation une autre. Eve avait fait son possible pour réduire ses impératifs professionnels et être près de l'adolescente.
Ca n'avait pas été simple.
Pour résumer, l'opération avait été un succès. Dans des conditions normales, le FBI avait estimé risquer la perte de 30% des otages, en fin de compte, cela avait été réduit à un seul mort, et deux blessés graves. En général, face à un tel merdier, si on avait un super-héros sous la main, on tendait à l'envoyer au casse-pipe, mais il fallait en avoir un sous la main dont on pouvait être sûr.

Et le FBI n'était pas réputé appeler "sûr" quelqu'un facilement.

Bien sûr, USS n'existait pas dans les débriefings qui avaient eu lieu. Les strike 1,2 et 3 étaient des squads d'ESWAT appartenant à des divisions spéciales du département d'état, et cela suffisait à tromper son monde. Le FBI n'est pas non plus connu pour sa grande imagination.
Mais dans les faits, ça avait été un chaos monumental, et à ce sujet là, Carole avait été tout bonnement écartée des analyses et des débriefings. Ce qui l'arrangeait. Elle n'avait pas le courage de se soucier d'autre chose que de Jenny, et elle avait beau éventuellement se répéter que son devoir était de se préoccuper de son travail, elle s'en moquait comme d'une chemise. Principalement parce qu'il était à peu près improbable qu'on ait l'idée de la virer, et qu'à vrai dire même cette éventualité n'avait pas réellement d'effet sur elle.

Mais Jenny en avait, elle.

L'adolescente avait pu sortir le troisième jour. Intacte, en parfaite santé, si on excepte le trauma. On avait retrouvé aucunes blessures, à part quelques éraflures et estafilades, officiellement ça pouvait tenir du miracle, officieusement qui devait savoir savait.
Et officiellement ça ne tenait de rien du tout. Jenny n'existait pas, un agent d'une SWAT avait été envoyé en reconnaissance et avait fait son travail, il y avait eu un impair et la situation avait fini sous contrôle. Mais les débriefings seraient loin d'être finis.

Jenny ne parlait pas.
Cela faisait trois jours. Elle restait avec Carole, qui lui parlait elle, comme si de rien n'était, veillant sur elle, s'occupant d'elle, comme à son accoutumé depuis que l'adolescente avait quelque peu bouleversé son quotidien. Mais Jenny ne parlait pas, et ne chipait plus rien.
Il fallait lui laisser du temps.
Et ce temps là était une épreuve pénible pour Carole.

Carole sentit la main qui la touchait... la paume qui se plaça sur son épaule. Elle faisait ça deux, trois fois par nuit... Elle devinait un peu pourquoi, et ne bougeait pas d'une once, simulant le sommeil, et l'immobilité.
Il fallait laisser du temps. Mais rien ne pouvait lui faire sortir de la tête qu'elle était responsable... non... coupable, de ça...

La jeune adolescente restait ainsi, les yeux perdus dans l'observation d'une Carol qui dormait paisiblement, sa main bougeant légèrement sur l'épaule pour garder une prise réelle sur la vie qu'elle avait cru perdre, qu'elle avait vu absente de sa tutrice dans cet abattoir. Prise d'un frisson, la main tremble se crispant sur le corps de Carol alors qu'elle serre de l'autre main son épaule gauche, le corps ramassé au bord du lit. Etait-elle morte ce jour-là ? Elle ne saurait le dire avec certitude... Tout, en ce moment disait qu'elle vivait mais un peu plus tôt sa conscience lui soufflait le contraire. Jenny soupire plus bruyamment en reniflant, des larmes naissant aux coins des yeux.

Carole ouvrit les siens, doucement, regardant Jenny dans les yeux. Un regard éveillé et vif, scrutateur et calme, interrogateur... Sa main glissa de la couette, et vint doucement prendre le poignet de la jeune adolescente.

"Je suis là"

La jeune femme sursauta retirant sa main prise d'un mouvement brusque et se retrouva couchée sur le sol appuyée sur un coude, son regard fixant dans l'obscurité Carol alors qu'elle déglutissait la respiration rapide.

"Je sais que tu as peur".

Carole la regardait dans le noir... la nuit ne la gênait pas, elle y voyait presque aussi bien qu'en plein jour, couleurs en moins, et ne perdait rien du visage de la jeune fille, ni de ses émotions.

"Je sais que tu ne comprend pas ce qui est arrivé. Je t'ai dis que quand tu voudras, j'essayerai de t'expliquer, Jenny. C'est tout ce que je peux faire, pour le moment, c'est tout ce que je peux faire pour réparer".

Jenny se redresse ne perdant pas du regard la silhouette indistincte de Carol, elle frisonne de froid, la nuit jouant avec ses sens. "Je... je vais aller dormir..." Malgré tout elle reste sur place sans bouger les bras croisé sur son ventre, tremblant légèrement.

Carole bougeait comme un chat. C’est à dire que passer d'une position à une autre semblait pour elle se faire sans se soucier de l'équilibre, avec une économie de geste et une élégance toute féline. Elle glissa de la couette son corps entier, et passa dans un geste de la position allongée à assise, sur le rebord du lit, et dans le même geste, ses bras vinrent enlacer Jenny, l’amener à s’asseoir, et la retenir contre elle. La même douceur, la même élégance, mais ces bras ne se rouvriraient que si Carole le décidait... A cette seconde, il aurait fallu un cric pneumatique pour faire plier un seul coude.

Jenny poussa un petit cri de surprise se retrouvant contre Carole sans pouvoir se dégager, la peur nouant son ventre, la peur de ne pas voir distinctement ce qui l'avait attrapée, son esprit lui disant que ce ne pouvait être que la femme, Carol, mais son imagination lui soufflant que ce pouvait être bien autre chose. Elle trembla jusqu'a ce qu'elle vienne se blottir contre sa protectrice, le visage posé contre le buste de celle-ci, son corps fragile se ménageant une place, assise à demi sur les jambes de Carol.

Carole ouvrit et referma ses bras au diapason des mouvements et des hésitations de l'adolescente jusqu'à ce qu'elle puisse se lover sous sa protection. Puis ses bras achevèrent de devenir une source de douceur, et de chaleur qu'elle offrit à Jenny.
Jenny ne pouvait voir dans le noir. Elle ne vit pas les joues de Carole s'enflammer, elle ne vit pas ses yeux briller jusqu'à faire naitre des larmes, elle ne vit pas son bonheur, et sa tristesse... Et le corps de Carole ne trembla pas en réponse à ce qu'elle pouvait ressentir d'émotions. Il était bien trop parfait pour ça.

Jenny, l'oreille appuyée contre le buste de Carol, écoute le battement de son cœur, autre signe qu'elle est vivante alors qu'elle dégage maladroitement ses bras jusque là serrés contre son ventre, posant une main sur l'une des jambes de la jeune femme et l'autre sur le lit. Son corps se blottissant encore plus contre Carol, se ménageant un espace dans cette tendre étreinte, réconfortante, juste guidée par ses sens. La respiration plus calme mais toujours opprimée par ce qui se bousculent dans son esprit... rêve-t-elle ?.... est-ce la réalité... ou est-elle devenue folle ?

Carole finit par poser son menton sur la tête de l'adolescente, et une de ses mains vint caresser ses cheveux. Que dire, maintenant?... Que dire tant qu'elle ne dirait rien, elle. Que dire, sans savoir quoi dire, sans savoir ce qu'on pouvait retirer d'avoir vécu ça?...

Jenny ferme lentement les yeux, bercée par la musique du cœur de Carol, plus rapide depuis quelques instants. Elle se sentait bien ainsi lovée contre cette femme, contre la chaleur de ce corps... quelques larmes glissant lentement sur la peau lisse et douce de la jeune femme alors que l'adolescente réprima un soupir, sa main venant se poser contre le dos de Carol comme pour la garder près d'elle.

Quoi lui dire... quoi lui dire... quoi lui dire?... Carole avait froid, Carole avait mal, Carole essayait de penser à ce qu'il faudrait faire pour qu'elle s'assure que Jenny puisse la suivre, ou autre choix, qu'elle puisse vivre sa vie sans que ses pouvoirs lui posent problème. En faire un agent, ou la laisser mener une vie hors de son monde. Elle essayait bien de penser à son travail, à sa tâche,
a tout ce qui devait être organisé, mais elle n'y arrivait pas.

Quoi lui dire... quoi lui dire... quoi lui dire...


Dernière édition par le Dim 4 Mar - 17:38, édité 1 fois
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psychee

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MessageSujet: Re: Au matin.   Au matin. EmptyDim 4 Mar - 13:32

Elle la serra encore un plus contre elle, et laissa le temps s'écouler...
Elle bougea doucement, à peine, parfois, pour éviter la moindre crampe à l'adolescente. Elle respirait calmement, doucement, son corps était chaud, et elle savait que c'était encore la plus douce et simple chose qu'elle pouvait apporter à Jenny.

Il se passa 13mn et 47 secondes...

"Je t'aime..."

L'adolescente ne réagit pas aux simples mots de Carol, son esprit encore embrumé de cauchemar et de questions puis lentement les mots touchèrent sa conscience et elle redressa la tête pour tenter d'apercevoir le visage de la femme. Elle resta muette... fallait-il répondre ? Elle ne savait pas... pourtant elle savait que Carol était homosexuelle, tout le monde le savait à son bureau. Elle releva un peu plus le visage, plissant les yeux pour voir le visage de sa protectrice. Oui, tout le monde le savait et elle avait entendu les rumeurs la concernant... "C'est la petite amie de Carol... elle les prend au berceau maintenant...quel gâchis..." Et, Jenny avait, par bravade et par amusement, donné foi aux rumeurs, quelque jours plutôt, en se blottissant contre Carol... elle s'en souvenait... juste avant que tout ne bascule et... La jeune adolescente frissonna à ses souvenirs douloureux.

"Ne répond pas."

Carole pleurait dans l'obscurité. C’était la plus stupide chose à dire, mais quoi lui dire? Quoi lui dire?
Ne répond pas. Comme s'il n'était pas trop tard déjà.

"Ne répond pas. Je ne le veux pas. Je veux juste que tu le sache. Je t'aime. Cela veut dire que je veux juste faire tout ce que je pourrai pour te rendre heureuse, et te protéger, Jenny. Que je ferais tout et que je ne demande rien."

Elle déglutit, ses bras serrèrent un peu plus Jenny contre elle.

"Mon monde est aussi fou que celui que tu as traversé. Aussi cruel, à sa manière. Et il a faillit te tuer parce que j'ai été assez bête pour croire que je devais te laisser faire tes choix sans que tu sache ce que cela voulait dire. Je n'aurais jamais du t'emmener avec moi. Je ne t'ai pas protégé. Je t'ai mise en danger. Et si j'avais été humaine, tu serai morte..."

Elle écoutait Carol, ses aveux, son amour pour elle la jeune ado des rues qui a débarqué dans sa vie sans lui demander son avis... et son esprit se perdait dans ses souvenirs se rappelant les moments qu'elles ont passé ensemble, les gestes de Carol... ses mains sur ses épaules... ses regards qui se détournaient lorsqu'elle la voyait a demi nue dans son appartement... Plus Jenny y pensait plus il était clair, tout devenait clair mais surtout elle l'entendait pleurer pour la première fois et devinait la tristesse qui devait secouer cette femme. Elle avança une main à tâtons vers le visage en larmes se redressant pour venir à sa hauteur.

Carole la laissait faire... Avoir aussi peur, avoir aussi peur pour quelque chose de si infime que ça, alors qu'elle faisait tous les jours des choses qui auraient fait se pisser dessus de terreur n'importe qui. Elle pleurait et elle commençait à être secouée de sanglots, essayant de balbutier comme elle pouvait.

" Ne répond pas. Je ne... j'ai... pas... je peux pas... je... veux juste veiller sur toi.'

Jenny, à genoux entre les jambes de la jeune femme, pris le visage de Carol entre ses mains et souffla doucement : "Chutttttt...." Elle caressait doucement les joues chassant les larmes qui coulaient, touchée pas tant de détresse qu'avait déclenché ces simples mots d'amour pour elle. Cela faisait cinq jours, que Jenny n'avait pas ou peu parlé, qu'elle avait ressassé ce qu'il s'était passé dans le centre commercial, les balles déchirant son corps douloureusement, la terreur qui l'avait broyée puis le corps sans vie de Carol couchée sur elle. Jenny fronça les sourcils à ce dernier souvenir et surtout... elle serra un peu plus le visage de la jeune femme entre ses mains.

Carole se laissa faire, ses bras vinrent juste glisser sur le corps de l'adolescente pour la retenir un peu plus à elle... c'était à son tour de vouloir se blottir, de vouloir laisser couler avec les larmes la faiblesse. Quoi lui dire?... elle l'avait dit, le reste, ce serait le matin, devant le jour, calme, sereine, patiente, comme elle le serait toujours et l'avait toujours été, ou essayé de l'être... là, elle avait juste besoin de la sentir contre elle, en vie, juste telle qu'elle était.

Jenny ferma les yeux et pris Carol entre ses bras posant sa tête contre son épaule pour lui offrir un réconfort, une assurance que cela n'était pas vain, que les mots dits n'étaient pas inutiles, que la jeune adolescente comprenait et ne partirait pas. Elle enfouit son nez dans la chevelure blanche, l'image de Carol morte dans ses bras lui revenant a l'esprit et tout ce que cela avait provoqué chez elle... le désespoir de perdre quelqu'un de proche, la douleur que cela pouvait finir et son cœur qui lui faisait mal.... De l'amour pour cette femme.... Jenny dissimula son trouble en serrant Carol dans ses bras. Elle cacha ce qu'elle avait deviné, son cœur cognant dans sa poitrine et elle se mit à chanter doucement... troublée de ce qui se passait.

« Hush now don’t cry....
Wipe away the teardrop from your eye...You’re lying safe in bed...
It was all a bad dream...Spinning in your head...
Your mind tricked you to feel the pain...Of someone close to you leaving the game of life

So here it is, another chance... Wide awake you face the day
Your dream is over...or has it just begun?

There’s a place I like to hide... A doorway that I run to in the night
Relax child, you were there...But only didn’t realize it and you were scared
It’s a place where you will learn... To face your fears, retrace the tears... And ride the whims of your mind
Commanding in another world....
Suddenly, you hear and see... This magic new dimension

I-will be watching over you
I-am gonna help you see it through
I-will protect you in the night
I-am smiling next to you...in silent lucidity

If you open your mind for me
You wont rely on open eyes to see
The walls you built within
Come tumbling down, and a new world will begin
Living twice at once you learn

You’re safe from pain in the dream domain
A soul set free to fly
A round trip journey in your head
Master of illusion, can you realize
Your dreams alive, you can be the guide but...

I-will be watching over you
I-am gonna help you see it through
I-will protect you in the night
I-am smiling next to you...in silent lucidity »
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psychee

psychee


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MessageSujet: Re: Au matin.   Au matin. EmptyDim 4 Mar - 13:33

Carole écoutait les yeux clos... Tellement difficile de résister à sa voix, à ce qui semble-t-il était le plus beau du don que jenny pouvait avoir. Rien ne pouvait être plus beau que sa voix, mais les mots coulaient dans son âme et elle ne pouvait pas arriver à en endiguer le flot. Qui veillait sur qui à cette seconde, qui se montrait la plus forte, la légitimité de ce qu'elle représentait volait en éclats, et elle pleurait... Même si son corps ne l'était pas, elle était humaine, et son âme lui rappelait qu'être humain pouvait faire autant de bien, que de mal...

La voix de l'adolescente s'éteint doucement alors qu'elle caresse doucement le dos de Carol la tenant toujours contre elle, elle-même chassant ses questions pour simplement profiter de l'instant présent, fermer les yeux et laisser ses sens découvrir et peut-être répondre au trouble qui fait rougir ses joues et secouer son cœur.

Carole voulait l'embrasser... En fit, il n'y avait plus que cette idée qui la submergeait... lui dire ainsi, lui répondre, la remercier. Mais le faire, c'était sceller ce qu'elle avait trop peur d'assumer, de désirer, et de vouloir. C'était sceller le droit à cette jeune fille de vivre et de faire ses choix, c'était l'emprisonner à elle. Elle voulait l'embrasser et ne le devait pas...
Elle pleurait toujours et remerciait le ciel que Jenny ne soit pas télépathe, pour savoir pourquoi en cette seconde les larmes coulaient toujours. Elle serra les dents, essaya de s'accrocher à une pensée qui lui redonne ce qu'il fallait qu'elle ait pour arrêter ça, maintenant... Et se mit à dénombrer mentalement position et angle de tous les objets de son studio, se noyant dans une liste de choses inutiles et matérielles. Rien n'est plus terrible est froid que lister les choses.
Son cœur se mit à battre moins fort, il admit que sa passion devait s'éteindre, ses bras serrèrent un peu moins fort, et Carole pu baisser les yeux, pour la regarder.
Elle aurait soulevé un continent pour l'embrasser, et ne le ferait pas.

"Demain, il faudra qu'on parle sérieusement, ma chérie. D'accord?..."

La jeune adolescente cligna des yeux un peu, en fait totalement, surprise par la réaction de Carol, l'instant d'avant elle pleurait et lui avait avoué son amour pour elle et soudainement elle était redevenue le "soldat". Jenny écarta doucement ses mains rompant le contact avec Carol et elle murmura à peine ... "parler sérieusement..."

Carole attrapa les mains, dans l'obscurité, doucement. Elle les serra un peu trop pour être simplement l'affection et la présence qu'elle voulait transmettre. Elle était à peu près incompétente à savoir comment on est sensé parler et quoi dire à cet instant. Elle était avant tout une militaire. Parler était pour elle un moyen de communication rapide et efficace de faits. Ici, il n'y avait pas de faits, il y avait des sentiments, des doutes et des devoirs...

" Jenny... je t'aime mais... je ne veux pas, je ne peux pas, te faire de mal... j'en ai fais assez..."

Elle fit quelque chose de rare chez elle, elle reprit une grande bouffée d'air... Pour calmer son angoisse...

"Demain, je dois t'expliquer tout ce qui va se passer, selon tes choix. Et te dire ce qui est arrivé... Que tu puisses comprendre et choisir. Ce qui compte, c'est toi... Et seulement toi...

Jenny sourit dans l'obscurité serrant à son tour les mains de Carol, la tête relevée vers le visage de celle-ci. Elle se redressa encore pour pouvoir la fixer dans les yeux, son visage proche du sien. "Je... comprends..." Non, elle ne comprenait pas vraiment se pinçant les lèvres avant d'ajouter : "Il manque de la lumière non ?" Elle ne savait pas pourquoi elle avait envie de voir Carol, juste envie de la voir et pouvoir comprendre.

Carole lâcha une main et tâtonna, sans réellement dire qu'elle hésita à le trouver, jusqu'au contacteur du halogène à sa tête de lit.... elle fit glisser la barre de réglage, et doucement, le coin du loft où était son lit s'éclaira.

"Ca va mieux, ainsi?"

La première chose qui apparut sous la lumière était le sourire de Jenny, un sourire un peu gêné alors que ses yeux pouvaient enfin distinguer la femme en face d'elle et constater la proximité de leur visage, une rougeur naissante sur ses joues qui lui fit détourner le regard vers le bas puis soudainement vers la gauche en constatant leur nudité, "Oui..." Elle était subitement gênée de leur tenue, pourquoi alors que depuis le début cela n'avait jamais posé de problème. Elle avait soudainement très chaud, son cœur cognait plus durement dans sa poitrine, ses doigts resserrant un peu plus les mains de Carol.

"Tu devrais retourner dormir, tu ne crois pas?... ou tu veux un thé?"

Carole tendit une main en arrière, et attrapa un tee-shirt dans la penderie qui jouxtait son futon. Elle tira assez vite pour que les autres tee-shirts entassés n'aient pas le temps de se décider à tomber, et le tendit à la jeune fille.

"Ne prend pas froid".

Et sans lâcher sa main, elle se leva doucement...

L'adolescente attrapa le t-shirt en se levant a son tour finissant de passer le vêtements d'une main et reste plantée devant Carol sans rien dire pendant un instant puis souffle : « Euhh.... un.. un thé... »
Carole la dominait d'une tête et résista à l'envie fougueuse de la prendre dans ses bras, l'embrasser et la faire sienne, mais elle glissa contre elle d'un pas, et s'éloigna vers le coin cuisine.

"Je m'en occupe... il est 5h00... on peut décider d'un petit déjeuner un peu matinal?"

Jenny suivi du regard Carol avant de se frotter les épaules frissonnante, ses yeux suivant la femme, pensive et troublée. "Pourquoi pas oui..." Elle sourit pour venir replier le canapé, bataillant un peu contre lui avant d'y parvenir et s'affaler sur lui en victorieuse.

Carole s'essaya à rire. Elle avait allumé quelques lumières au passage, pas assez pour qu'il y fit un jour clair. Elle appréciait la nuit de ne pas trop avoir à supporter une pleine lumière. Dans le jaune doux et moelleux du loft, elle regardait Jenny avec une douceur d'amante heureuse ou de mère aimante. Mais à vrai dire c'était juste, pour elle, le bonheur de la voir vivre...
Elle commença à s'affairer. Avantage d'un cerveau à mémoire eidétique, c'est que pour connaitre des recettes de cuisine, il lui suffisait d'y penser, et elle avait les listes de recettes en entier. Et ce matin, elle se lançait dans un petit déjeuner suédois... Restait à espérer que Jenny aime les rollmops et le saumon fumé à la crème fraiche, accompagné de confiture d'airelle, de thé et de blinis, à 5 heure du mat'...

L'adolescente regardait Carol s'affairer au fourneau, fronçant les sourcils de plus en plus en voyant les différents ingrédients, penchant la tête pour s'assurer qu'il n'y aurait pas d'autre surprise culinaire.

"Euh.... pas de bacon ou d'œufs au plat ?"

"Pas dans un petit déjeuner suédois, tu en veux quand même?"

Carole souriait et riait presque... Elle parlait, elle vivait, elle était là près d'elle, et était toujours elle-même. Elle n'y croyait guère, mais elle eut une pensée pour remercier Dieu.

Jenny s'enfonce confortablement dans le canapé croisant ses mains sur sa nuque, les jambes repliées contre elle.

"Suédois... euh...bah on va goûter"

Elle ne ratait pas un geste de Carol ne la lâchant pas du regard, souriant, fronçant les sourcils, rougissant d'autres fois...

L'avantage de régénérer si vite, c'est que quand on fait sauter des blinis, et cuire des œufs au bacon pour une jeune américaine qui risque de fuir les rollmops de bon matin, c'est que quand des gouttes d'huile sautent, la douleur n'a même pas le temps de naitre que la plaie a déjà disparue.
Alors changer de tenue, c'est à dire petite culotte et débardeur ne lui venait pas à l'esprit. Elle saisit juste son tablier pour éviter de tacher les vêtements. L'huile sale n'est pas un truc très plaisant. Ca donnait un spectacle plutôt drôle au final, surtout avec un mini-tablier piyou piyou...
Elle acheva la cuisine sans se presser... Elle avait allumé la radio sur une station de musique écoutable, enfin, selon ses critères, et s'amusait à faire voler les blinis de la poêle pour les retourner.

Jenny se mordait la lèvre pour ne pas éclater de rire en voyant la tenue de Carol et lance : "Joli tablier…" Elle se décida a se coucher sur le canapé, sa tête calée dans le creux de sa main, toujours a observer la cuisinière qui semblait heureuse après la tristesse de ses larmes un peu plus tôt. Ses doigts jouaient avec ses tresses alors qu'elle fredonnait doucement, heureuse elle aussi.

Carole tournait la tête, souvent, pour la regarder... parfois, Jenny voyait, parfois, elle ne voyait pas. Et elle retournait au petit déjeuner, qui venait remplir un plateau qui ne suffirait pas à tout emmener.
Blinis sautés, chauds, et froids, confiture d'airelle et miel suédois, œufs de lump et œufs de saumon parfumés à la bergamote, rollmops et saumon fumé, plus de la crème fraiche artisanale, du beurre doux, et du beurre salé, et enfin, trois énormes œufs sur le plat sur deux grandes tranches de bacon, avec des toasts, et du thé noir bouillant.
On aurait pu nourrir six personnes avec ça, et Carole riait en entassant le tout sur la table basse.

Jenny ouvrit de grands yeux qui allait du petit déjeuner gargantuesque a sa cuisinière. "Euh...." elle regarde autour d'elle puis ajoute :

" On est que toute les deux hein..."

"Enfin deux et demi en comptant zoé et Magi"

Jenny se gratte la tête jouant avec une de ses tresses, son regard posé sur Carol et son tablier Pyiou Pyiou.

Carole s'affala sur le canapé, près de Jenny.

"Ca fait quatre non?... il fait faim, tu ne crois pas?... Et puis je t'emmène courir, après!"
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psychee

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MessageSujet: Re: Au matin.   Au matin. EmptyDim 4 Mar - 13:33

Carole piqua une assiette, un blinis, et deux tranches de rollmops, et avec une louchée de crème fraiche, se mit en devoir de se régaler, ce qui était clairement le cas vu son expression de délice.

L'adolescente se tourne sur le coté pour laisser un peu de place a Carol, toujours couchée sa tête posée au creux de sa main et son regard allant du p’tit dej a la jeune femme.

Carole avala un blinis entier couvert de poisson mariné et de crème, avant de saisir une tasse du thé, et de se tourner, doucement, souriante, vers l'adolescente.

"Je te demande pardon, tu sais... Pardon pour toi... je suis qu'une idiote de soldat..."

La jeune adolescente sourit en fixant Carol :

"J'ai jamais encore aimé une femme tu sais..."

Carole ouvrit la bouche, un air de surprise absolue, et complète. Elle sut qu'elle rougissait, et là elle su qu'elle devenait pivoine, et n'avait aucun moyen de le dissimuler... Il n'y eu plus la moindre pensée construite dans son cerveau pendant quatre secondes...

Toujours couchée sur le canapé, elle souriait, son aveu ayant été lancé sans qu'elle le réalise vraiment, mais la rougeur sur ses joues et le cœur cognant à tout rompre ainsi que les mains tremblante et ce doux frisson qui remonta le long de son dos contredisaient clairement le ton détaché qu'elle venait d'avoir et qu'elle tentait de garder en ajoutant :

"Des garçons oui... plusieurs... mais une femme jamais..."

Quatre secondes sans pensées, suivies d'un tourbillon épouvantables de pensées contradictoires avec comme seul objectifs essayer de comprendre et d'interpréter ce que Jenny venait de dire. Carole du hurler contre ses propres pensées une sorte de "Ta GUEULE" dont elle avait le secret pour essayer de retrouver le calme...
Mais elle détourna la tête... pas possible de lui parler en la regardant, pas possible de ne pas penser à ce qu'elle avait envie de faire, là, de suite, et qui la brulait.

"Tu as connu beaucoup de garçons?..."

Elle décida que se concentrer à tartiner des œufs de lump sur un autre blinis en tentant d'estimer leur nombre dans le pot était une bonne occupation...

L'adolescente se plaqua une main sur le visage à la fois pour dissimuler la rougeur de son visage et sa consternation sur ce qu'elle venait de provoquer et dans quelle terrible gêne elle venait de mettre la pauvre Carol tout en trouvant attendrissant et très touchant le rouge qu'elle voyait sur son visage, un nouveau frisson courant sur son corps lui mettant la chair de poule.

"Euh... trois...

trois si... " Sa voix n'était qu'un murmure presque fautif.

".. si?... "

12876 œufs de lump dans un pot... l'estimation était selon elle juste à environ 3%... elle décida de descendre le calcul statistique à 0.3%... Ca l'empêcherait de ne penser qu'à sa seule envie... l'embrasser...

"Si je compte ceux...qui... m'ont aimée aussi..."

Jenny écarte les doigts pour observer Carol en train de tartiner frénétiquement sa tartine qui va finir par prendre feu vu la vitesse d'exécution puis son regard fixé sur le pot devant elle qui semble occuper toute son attention du moment.

"trois garçons, alors?..."

Carole ne savait plus où se mettre... bon... 13117 œufs de lump, mais elle était sûr que c'était faux et de toute façon son cerveau jetait l'éponge. Elle avait eu combien de "filles"?... Elle se souvenait bien d'avec qui elle avait couché, et de cette histoire finie en queue de poisson avec Emma, mais après...
Il devait bien y avoir quelque chose à dire d'autreun truc pour ne pas se retrouver paumée devant une gosse de 18 ans qui venait de lui dire être amoureuse d'elle, alors que cela faisait 5 jours qu'elle était bouffée par ses propres sentiments pour l'adolescente...

"Carol ?"

"heu... oui?"

"Tu devrais poser ta tartine avant de la détruire..."

"hein?.."

Le blinis souffrait en effet d'un tartinage qui commençait à ressembler à du massacre. Carole pouvait exercer une pression de 1400 kg sur un objet et même loin du compte, elle avait quand même oublié ce détail sur le blinis qui était en train de finir déchiqueté dans sa main.

"Pff, je suis pas douée ce matin..."

Elle goba ce qui restait en miettes de pain et oeufs broyés, riant de s'en mettre plein les doigts, et rougit encore, une pensée fugace avait traversé son esprit, et dieu remercie que jenny ne soit pas télépathe...

Jenny pouffa en posant sa main libre sur le bras de Carol

"Y a des jours comme ça... hein"

Elle glissa sa main sur le poignet le serrant doucement pour dissimuler son tremblement. Celle qui lui a toujours montré la rigueur et le froid militaire avait en l'espace d'une nuit dévoilé son désarroi face a ses sentiments humains. Avant d'ajouter émue par la rougeur qui se peignait sur le visage de la femme :

"Tu es bien plus humaine que l'on pense..."

L'adolescente sourit gardant sa prise sur le poignet de Carol en déglutissant les joues s'enflammant à ses mots. Pourquoi elle était dans un tel état ? Pourquoi son cœur battait la chamade... et son corps tremblait frissonnant ? Elle était amoureuse tout le disait... elle était amoureuse d'une femme du nom de Carol. Jenny ferma les yeux en inspirant profondément.

"Combien de femme as-tu connue ?"

Carole n'essayait plus de dissimuler qu'elle regardait, voir détaillait le visage de la jeune fille, et à vrai dire, comme si elle avait pu du regard se nourrir de ses émotions. Elle n'osait plus bouger, Jenny lui tenant le poignet, et se demandait un peu pourquoi jenny le lui avait attrapé. Mais les éclats de joie, de fraicheur et de plaisir qu'elle vivait simplement à ce contact lui suffisaient comme réponse.

"ca dépend ce que tu appelle connaitre... Pour moi, je dirais une..."

Jenny fixait le plateau déjeuner, gênée par le regard de Carol gardant toujours en main le poignet de celle ci, sans savoir elle aussi pourquoi elle l'avait attrapé peut-être pour rassurer Carol ou se rassurer elle-même ou les deux.

"Femme que tu aimais..."

L'adolescente n'ose plus bouger calée derrière Carol.

"Alors aucunes… je n'ai pas eu... le temps..."

Carole ferma les yeux, laissant Jenny faire, et sa main libre lui amena la tasse de thé, qu'elle se mit à boire Elle se sentait étrangement calme... Sereine... Après tout, quoi qu'il arrive, c'était leurs choix.

Jenny se redresse venant prendre place assise à coté de Carol et se penche pour attraper un blinis, sa main glissant sur la jambe de Carol. Elle ouvre la bouche pour dire quelque chose puis la referme posant le blinis a sa place avant de tourner la tête vers Carol lui souriant; les yeux brillants

Carole lui souria tendrement. Ne plus avoir peur était doux. Elle ne voulait pas l'embrasser... pas encore. C'etait à Jenny de décider, maintenant.

"Tu te dis que c'est dommage, pas une seule fois, c'est ça?..."

L'adolescente haussa des épaules :

"Je me dis que tu n'as pas eu le temps..."

Elle prend a nouveau le blinis et le mange avec envie découvrant son goût avec satisfaction.

"Hmmm c'est bon !"

"Tu devrais gouter un rollmops, tu verras c'est super bon... même si ça a un gout bizarre la première fois. C'est Seven qui m'a appris à gouter et aimer tout ça."

Carole reprit sa main sans la moindre brusquerie, et se prépara une seconde tartine... il en faudrait beaucoup pour nourrir les fringales de la soldat.

« Je n'ai pas eu le temps parce qu'elle est partie quand elle a su que j'étais militaire. Je n'ai plus eu envie d'essayer d'aimer après ça, j'ai préféré attendre, me dire qu'un jour la question se poserait pas... Ce n'était pas volontaire quand..; quand... quand tu es arrivé... c'est arrivé comme ça."

Carole ne la regardait pas, et préparait une autre tartine.

"Je n'ai pas eu beaucoup de temps en fait pour avoir l'occasion d'aimer quelqu'un"...

Jenny attrappe un rollmops et y goute en lançant :

"Euh oui... j'ai déboulé dans ta vie un peu a l'arrache quoi"

Elle laissa sa main posée sur la cuisse de Carol cherchant toujours du regard le sien.

"Et... ça n'a pas été facile... notre histoire... tout ça..."

Carole croisa son regard, le détourna, le croisa encore après avoir avalé un demi blinis en une seule bouchée, une large tache de crème venant déborder sur ses lèvres.

" Tu sais réellement ce qui arrive, Jenny?..."

L'adolescente eut un bref sourire avant de fixer la table basse :

"Bah... tu seras ma supérieure... et je devrais te détester pour ce que tu as fait..."

Elle repose le rollmops sur la table la faim ayant disparu subitement puis fixe a nouveau Carol venant essuyer la crème sur ses lèvres en riant, un rire bien faible.

"Te haïr..."

Elle hausse des épaules observant toujours la femme.

"Mais... j'ai eu si peur quand tu es... morte... j'aurais dû en être heureuse... vengée... mais j'ai eu peur..."

Carole laissa jenny essuyer la crème, et la parler... elle la laissa hésiter, mais elle ne la laissa pas partir. Elle vint la prendre une main par la taille, l'autre emprisonnant son bras, et elle l'embrassa. C'était comme cesser de se demander quoi que ce soit, c'était de toute façon la seule chose qu'elle voulait faire. La faire sienne... Le jogging attendrait, le petit-déjeuner refroidirait, le bureau patienterait, le monde pouvait mourir, elle serait sienne, et elle n'avait qu'une envie: l'aimer.

Jenny allait ajouter quelque chose lorsqu'elle fut bâillonnée par le baiser, surprise, troublée mais aussi heureuse; Son corps tremblait et frissonnait, sa main libre passant dans le dos de Carol. Il faisait chaud soudainement; terriblement chaud dans le loft.


Dernière édition par le Dim 4 Mar - 18:06, édité 1 fois
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Chatladin
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MessageSujet: Re: Au matin.   Au matin. EmptyDim 4 Mar - 13:55

C'est émouvant Smile
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MessageSujet: Re: Au matin.   Au matin. EmptyLun 5 Mar - 11:36

(faudra voiir quand un tel événement -donc sur 5 jours- aura eu lieu, à mon idée, ce sera après le retour de la Lune, que la mission soit un échec ou un succès, puisque de toute façon, après ça, Carole rend son tablier, éventuellement après avoir collé un pain et traité de cinglé sans conscience Thunder, et le reste de la League.)
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