Méheu !!!

J'avais écrit un truc hier mais il s'est perdu en route manifestement.

rien vu.

Bon ben, je recommence.

Je crois que certains d'entre vous connaissent mon perso sans le masque mais pour les autres il se fait appeler "Plume". Il s'agit d'un adolescent d'un peu moins de 20 ans noir, longiligne avec des muscles noueux. Son costume est d'un bordeaux sombre et se distingue plus spécifiquement par un équipement singulier qui se présente par paire.

Il s'agit d'un équipement en forme d'amande et manifestement en acier massif. Un trou permet de passer le bras qui ressort plus loin dans un gantelet d'acier. Quand je les manie, ils semblent ne rien peser ils frappent pourtant avec une puissance assez considérable.

Mon perso est resté bloqué il y a 2 ans alors qu'il venait de péter la gueule de la freedom league qui se comportait bizarrement. Interviewé à la télé ce qui l'a rendu un peu hystérique, j'ignore ce qu'il a fait depuis.

Tu veux que je décide ? Dreyf a laissé entendre que je pourrais reprendre en 2004, ce qui simplifierait les choses car c'est en 2004 que certaines choses changent pour la Freedom League (à voir quand j'aurais finis de mettre en ligne la chronologie).

Il pourrait être devenu millionnaire et avoir une armée de super héros qui bosse pour lui pendant qu'il se dore la pillule entouré de jolie fille ? Non ?

On reprend quand tu veux dans l'histoire.

faenril a écrit:

Dreyf a laissé entendre que je pourrais reprendre en 2004

J'ai fait ça, moi?!?
Pas que ça me pose problème, remarque, mais ça ne me dit rien du tout.

Dreyf a écrit:

faenril a écrit:

Dreyf a laissé entendre que je pourrais reprendre en 2004

J'ai fait ça, moi?!?
Pas que ça me pose problème, remarque, mais ça ne me dit rien du tout.

ah c'est l'âge mon vieux, c'est l'âge .

Oui, ça doit être ça: tu vieillis et perds la tête.

Bon bé moi, j'ai zéro temps pour écrire quoi que ce fut.

Bon finalement, j'ai pris un peu de temps que je n'avais pas pour faire ça.

- Voici les dossiers Mrs Bowl. Cette vieille croûte de Betany Gordon désigna d'un geste élégant une pile de dossiers papier posée sur le coin de la table basse. Elle pris ensuite la tasse de thé que la bonne lui tendait et la porta délicatement à ses lèvres, laissant une trace de rouge sur la faïence d'une tasse qui devait avoir quatre fois son âge. Je vis Bowl, marquer une courte pause en constatant que sa visiteuse avait commencé à boire sans attendre qu'elle-même ait attrapé sa tasse. Elle lui montra alors toutes ses dents dans un large sourire bavant d’hypocrisie. Moi j’étais assise en retrait, bien droite, ma tasse sur les genoux à observer. Bowl demanda à la bonne de poser son thé sur le guéridon à côté d'elle et commença à compulser les dossiers.

Betany n’en pouvait plus, son enthousiasme trouvait sa source dans la rencontre avec cette Madame Bowl, femme de grand patron et amie personnelle de Nancy Reagan. Betany espérait depuis 15 jours déjà des complicités avec des gens importants et de promotion rapide. Moi j’étais son assistante, je n’avais aucune illusion sur notre rendez-vous du jour. Elle me faisait perdre un temps précieux, car venir lui présenter les dossiers à son domicile n’était pas mon boulot.

Betany s’énervait sur son bout de canapé, il fallait laisser Bowl regarder les dossiers, la laisser parler, lui céder l’initiative pour ensuite aller dans son sens, c’était la meilleure méthode pour la satisfaire et en finir au plus vite. Mais Betany, elle, avait la faiblesse de se croire de la trempe de ces gens là. Double erreur, d’abord parce que ces gens là n’ont aucune trempe particulière si ce n’est une arrogance sans limite et ensuite parce qu'elle n’avait rien de commun avec eux, elle avait au contraire ce genre d’ambition servile qui lui assurerait de ne jamais progresser. Betany fit donc ce qu’il ne fallait pas, elle parla à tort et à travers.
- J'ai effectué une première sélection moi-même, vous avez entre les mains les dossiers qui présentent le plus grand potentiel, Mrs Bowl. Déclara-t-elle. Bowl, laissa cette phrase se perdre dans les replis généreux des rideaux ornant les fenêtres derrière elle.
- Ils sont tous jeunes et n'ont pas pris de mauvaise habitude. J'ai bien entendu veillé à ne choisir que ceux qui sont en excellente santé.

Madame Bowl releva la tête et marqua une pause en regardant Betany d'un air neutre ce qui la mit soudain très mal à l'aise. Elle possédait suffisemment de compréhension des relations humaines pour s’apercevoir de ses erreurs, mais pas assez pour les éviter.

- Comment puis-je être sûre qu'ils n'ont aucun problème ?
- Ils ont été examinés par des spécialistes !
- Certes, mais celui-là par exemple, abandonné à Flint. Dans une poubelle !
- C'est vraiment terrible. On se demande ce que les gens…
- Père inconnu, mère décédée… Comment est-ce arrivé ? Betany qui n’avait que survolé les dossiers que j’avais sélectionnés en dépit de ce qu’elle avait affirmé se tourna vers moi.
- Sa mère est morte d’une septicémie, Madame. A l’époque le petit Théo était chez une amie à elle qui n’avait pas les moyens. En se retrouvant seule elle a déposé le bébé devant une église, dans une poubelle qu’elle avait vidé pour pas qu’il ait froid. Elle avait mis un mot.
- Sa mère était une droguée ? J’avalai ma salive, je rechignais à répondre. Je sentais déjà comment toute cette affaire allait tourner. J'avais pourtant envie de lui jeter la vérité crue au visage pour faire exploser sa carapace de mondanité. Cette Mme Bowl était sans mystère et je savais qu'en lui racontant ces choses je ne parviendrais qu'à me rendre désagréable son oreille. Coincée, je décidai une dernière fois d’arrondir les angles :
- Le bébé a été testé, il n’a montré aucune trace de stupéfiant, ni maladie… J’eu alors le droit au sourire catalogueur de Madame Bowl. Elle ne poserait plus de questions car sa décision était prise.
- Ce n’est pas tout à fait à ça que je pensais, voyez-vous… Déjà, je voudrais que mon fils vienne d’un pays d’Amérique du sud, mon mari et moi-même nous nous passionnons pour la culture latino-américaine. Nous voulons offrir une seconde chance à un enfant d’un pays pauvre. Un petit indien par exemple. Vous comprenez ? Betany repris les choses en main et s’adapta sans état d’âme :
- Nous avons reçu tout un arrivage de petits dominicains la semaine dernière !
Mais moi, je comprenais parfaitement bien, un gamin américain des quartiers pourris de chez nous n’était pas innocent. Il serait nécessairement tout aussi corrompu, drogué et voleur que vrais parents. Adopter un gamin américain aurait été comme un aveu de responsabilité pour l’inégalité du système sur lequel ces gens là prospèrent. La misère de Flint Michigan n’était pas aussi pure que celle des montagnards péruviens. Il fallait qu’il soit coloré, pour que tout le monde comprenne qu’il s’agissait d’une adoption mais pas trop, avec des traits indiens pour que ses origines lointaines soient une évidence. Il devait avoir une apparence particulière pour leur permettre de se distinguer. Tout le monde devait se pâmer devant la générosité des Bowl. Ils voulaient adopter un faire valoir, un petit morceau de chair animé exotique à exhiber au milieu de leurs antiquités.

Je savais pourtant où je mettais les pieds avant de venir, mais je le prenais pourtant en pleine tête. Theo, 14 mois n’avait aucune chance, je crois que c’est à ce moment que j’ai décidé de lui en donner une malgré tout. Dans les semaines qui suivirent, je falsifiais les documents, pipotais abondamment les époux Bowl en jouant sur les complexités administratives et leur faisais signer les papiers d’adoption. Eux firent le reste du travail en se vantant partout de l’adoption en cours de telle manière qu'ils ne purent faire marche arrière sans perdre la face. Une fois fait, il était trop tard. Ils avaient un bébé noir qu’ils prénommèrent Nathan. Cela me coûta très cher, j’ai échappé de peu à la prison mais je ne l’ai jamais regretté. Je crois.

haaa cool (oui, moi aussi ça ma fait ça quand j'ai lu les textes de Psychée)
j'aime bien...

Merci, j'ai un peu revu le style, écrit un peu vite.

J'ai bien aimé tes textes aussi, c'est cool d'imaginer le background des persos.

En revanche, j'ai pas encore lu les trucs de psychée, quand je suis arrivé, il y en avait déjà des pages et ça m'a calmé sur l'instant.

ben c'est le défaut... j'écris beaucoup, et j'aime autant ça que de dessiner...

Je m'appelle Manuela, j'écrirais ce journal parce que je n'ai plus d'amis. J'écrirais tous les jours pour ne pas perdre la flamme de la révolution qui est ma seule raison de vivre. J'entretiendrai cette flamme et c'est par le feu que je détruirais immédiatement chaque page que j'écrirai car je ne peux pas prendre le risque de conserver un tel journal ici.

J'ai vécu 37 années, dont 17 passée dans la jungle à combattre la pourriture fasciste au pouvoir. Pendant longtemps mon Dragunov était l'instrument privilégié de mon combat. J'ai tué plus de mercenaires que de vrais soldats mais aussi les traîtres à la cause et à ma grande fièreté quelques agents de la CIA avec lui. Je l'ai chéri, nettoyé, choyé... J'ai toujours été aux petits soins pour lui, il ne m'a jamais déçu. Il m'a rendu tout l'amour que j'ai pu lui porter en plombant de façon implacable les ennemis des masses prolétariennes sud américaines.

Mais depuis quelques mois, ma santé décline. Les marches forcées, le manque de sommeil et de nourriture, la pluie pendant des jours... Pedro, le seul homme qui ait pu prétendre à mon amour a décidé de me retirer du front. Puisque je n'ai plus la force de porter mon Dragunov dans la forêt, j'aurais aimé réunir mes dernières forces pour finir en beauté avec une ceinture d'explosifs et quelques pourritures impérialistes autour de moi.

Mais Pedro connaît ma volonté de combattre et il ne m'a pas retiré du front pour aller vivre la belle vie à l'arrière. Il m'a demandé le sacrifice ultime, bien plus dur à faire que de donner sa vie. Mon corps refuse de se battre, c'est maintenant mon âme qui est mise en jeu. Il m'a trouvé une place de bonniche, la servante d'une famille de capitalistes décadents venues au Nicaragua pour s'occuper de mener la propagande impérialiste sur la télévision de la CIA.

Bowl est le nom du chien américain officiellement propriétaire de la première télé privée du pays. Tout le monde sait que c'est la CIA qui le finance, avec l'argent des narco-traffiquants à leur botte. Bowl n'est ne mérite même pas d'être considéré comme un chien, il n'en a même pas l'allure. Il est terne, il n'a aucun panache, le moindre sergent de l'armée prolétarienne de libération en impose beaucoup plus que lui. Il ne prend même pas la peine d'être désagréable, c'est un monstre froid et calculateur. Il demeure silencieux la plupart du temps, inapte à jouir ou à s'indigner de quoi que ce soit. Je n'ai qu'une envie, le tuer comme on se débarrasse d'un parasite, sans plus de passion que lorsque l'on tord le cou à un poulet. Je le vois comme un poulet

Sa pute incarne la perfection de l'inutilité. Elle est une insulte à toutes les femmes qui travaillent dans le monde, se battent pour nourrir leurs enfants sans l'appui de leurs hommes, corrompus, partis se battre ou liquidé par les escadrons de la mort. Elle doit passer la moitié de sa journée à soigner son apparence, elle en est laide de maquillage, coiffure exubérante, ongles en plastique aux couleurs criardes. L'autre moitié de son temps est destiné à des bavardages incessants et inefficaces et à brasser des questions sans intérêts pour en faire des questions d'état. Elle est une truie, bruyante et vulgaire. Elle hurlerait sans doute beaucoup si je pouvais l'égorger comme j'en rêve.

Jamais le mot de couple ne m'a semblé aussi peu adapté, ces deux là ne se parlent pas, ne se connaissent pas plus, ils ne se haïssent même pas. Ils sont stériles, froids comme la mort.

Il n'y en a qu'un qui relève le niveau, c'est Nathan. C'est un prolétaire américain, un gamin noir de 4 ans, adopté par les Bowl qui ne possèdent ni l'un ni l'autre le caractère pour se reproduire. Ce gamin est incroyablement éveillé, je le vois courir partout, développer des trésors d'énergie pour se faire reconnaître par ceux qu'il pense être ses parents. Eux l'ignore complètement, la truie l'exhibe de temps en temps auprès de ses amies qui s'émerveillent et s'en débarrasse aussitôt. Elle ne mérite à la réflexion pas le qualificatif de truie car les truies sont de bonnes mères, couchées sur le flanc avec leur rangées de mamelles généreuses offertes à ses pourceaux. Elle est aride de tout.

Nathan est bien nourri et bien habillé mais il est toujours aussi mal pourvu en amour. Il pose sur moi ses yeux pétillants et avides d'attention quand je m'occupe de lui. Je ne dois pas m'attacher à ce gamin. La police militaire m'a volé le privilège d'être mère il y a 20 ans, à coups de botte dans le ventre. Il y a des tas d'enfants plus malheureux à moins d'un kilomètre. Si je m'attache, je perdrais la flamme.

Cinq ans. Ca fait cinq ans que je suis en mission au sein de cette famille riche à pleurer d'américain venus corrompre le peuple. Leur télévision ramollit les volontés les plus affûtées, elle pourrit les gens de l'intérieur, ils rétrécissent deviennent minuscules et mesquins. Ils se résument à deux tubes digestifs : par la bouche ils absorbent des bonbons et des chips ; par les yeux et les oreilles ils se bâfrent d'images et de sons débiles. De l'un et l'autre résulte des flots de merde, qu'ils évacuent sans honte par leur cul et leur bouche. Je ne sais laquelle me dégoutte le plus.

Je repense à toutes mes années de combat, les sacrifices, les camarades morts ou torturés... Tout ça pour des porcs, heureux d'être parqués chez eux où ils ambitionnent de se remplir toujours plus, jusqu'à l'éclatement.
C'est un fascisme tranquille et indolore qui frappe directement les esprits. Il attaque à la racine, en enlevant toute envie de révolte. Il est à l'image du patron Bowl, propre, net et à mourir d'ennui.

Nous recevons des gens de la CIA deux à trois fois par semaine, je glane énormément d'informations mais le réseau de mes camarades de combat est de plus en plus difficile à joindre. La population ne les soutient plus. Les narcotraficants avec leur argent facile, leur vie de débauche et leur violence ciblée coupe les populations paysannes de ses libérateurs. Ils ne rêvent plus que de télé, de costumes blancs et de femmes à gros seins. Fuir la campagne est leur objectif, quitte à tourner le dos à leur famille et leurs camarades. Maintenant, c'est chacun pour soi, c'est la culture US qui gagne.

Nathan a 9 ans maintenant. L'indifférence de ses parents le sauve. Je vois tant de morveux de son âge à son école pour riche qui ont la tête tout aussi pourrie que celle de leurs parents. Nathan lui coure toujours derrière un amour illusoire. C'est le meilleur de sa classe, il réalise mille prodiges que personne n'attend de la part d'un enfant de 9 ans.

Sa mère trouve ces prestations très pratiques pour entretenir ses réseaux mondains mais le délaisse dès qu'il n'y a plus de spectateurs. Nathan fait son numéro à chaque fois devant les invités : toutes ces choses qu'il sait et que j'ignore, les bricolages de génie qu'il a réalisé avec ses lego techniques programmés sur ordinateur. Mais quand le rideau tombe je lis le désarroi dans ses yeux, il est trop malin pour se laisser abuser par cette gloire passagère. Celle qui l'a adopté s'est récemment mise à lui en demander toujours plus. Elle exige de lui de nouveaux prodiges pour mieux se mettre en valeur et elle ne prend même pas la peine, car elle en est incapable, d'enrober ça avec un ersatz de tendresse ou d'intérêt. Nathan s'exécute en s'autorisant parfois à croire qu'il l'intéresse un peu, parfois en prenant ses nouvelles exigences comme une injustice, car elle ne l'a jamais félicité pour les prédiges précédents.

Je ne voulais pas m'attacher mais c'est trop tard. Je vois tant de gamins dans les quartiers pourris alentour déjà aussi ramollit que leurs parents. Leur misère ne change finalement rien, ils se complaisent dans la facilité, ce que ne fait pas Nathan. Je dois avouer que la première fois qu'il est venu se coller à moi, je n'ai pas réussit à m'en défaire. J'ai essayé de l'ignorer. Mais sa chaleur me rend la vie. Le feu qui m'animait n'est plus que des braises tièdes et j'ose croire qu'il suffirait d'un simple souffle de révolte pour faire remonter les flammes mais la réalité est que je n'en suis pas sûre. Nathan m'apporte sa chaleur, sa révolte à lui et une tendresse que je n'ai jamais pu ni donner ni recevoir de façon aussi complète. Il me désarme et je me laisse faire. Je crois que je n'aurai pas tenu aussi longtemps autrement.

D'une façon plus pratique, son attachement à moi me facilite grandement la tâche, je suis indispensable et je peux aller et venir avec beaucoup de facilité. Cette pensée me donne l'impression de me servir de lui comme le fait sa mère. Je m'en veux mais je sais que mon amour pour lui est réel mais il n'est pas toute ma vie. J'ai aussi une révolution à mener et cela fait longtemps que j'ai choisit de tout sacrifier pour elle.

La semaine dernière, il y a eu du nouveau. En raison de la monté de l'insécurité avec les narcotraficants et des gangs qui pullulent, Nathan a un nouveau garde du corps. C'est un mercenaire, un homme puissant et sans scrupule qui a malgré tout la sagesse des combattants aguerris qui n'ont pas sombré dans la folie. Il a accepté l'éventualité de la mort, il est prêt à la recevoir à tout moment. Il me regarde en profondeur, je crains qu'il ait lu la même détermination dans mon regard. Ce type n'est pas comme les autres, ne serait-ce parce qu'il est plus solide. Je me souviens de l'avoir déjà croisé il y a 10 ans.

Il se promenait dans la lunette de mon Dragunov et je lui avais mis une balle en pleine poitrine, ce qui ne l'a pas empêcher de détaler comme un lapin. Ce chien est un ennemi, mais je ne parvient pas à le mépriser totalement, il porte le même regard que moi sur le monde qui nous entoure. Contrairement à moi, le sien est amusé, il a sans doute perdu toutes ses illusions quelque part au cours de ses 20 ans de combat et perçoit toutes cette injustice et ce chaos comme une véritable farce.
Et puis il regarde Nathan avec bienveillance, nous avons un terrain d'entente.