Tam

De ce qu'on sait, c'est un jeune homme de 18-19 ans qui sort juste de la Clarmont Academy (et pas à grand coup de pompe de le train). Il a eu son diplôme! Si si! Même si avec certains individus qu'il a fréquentés, ça n'a pas été simple... . Il est aujourd'hui étudiant au F.I.T (Freedom Institute of Technology)
Il est d'origine asiatique et a été adopté par les Fenegan, deux ingénieurs qui travaillent à "SkyLab". Côté physique, depuis deux ans, il a pris pas mal de muscles du fait d'un entrainement aux arts martiaux intensif. Il est donc assez athlétique.
Ceux qui l'on fréquenté savent qu'il aime tout ce qui est mécanique. Il possède une moto et aime la bricoler régulièrement (il a surtout pas le choix étant donné un style de conduite....sportif).
Comme d'autres qui ont fréquenté l'établissement, il a fait partie des gens "spéciaux" qui ont bénéficié de "cours" supplémentaires. Là encore, seuls ceux qu'il l'ont fréquenté le savent. Il est capable de manipuler des objets à distance. Il fait également joujou avec des champs de force. On ne connait pas très bien l'origine de ces facultés; il n'est pas très bavard sur ce point. Tout ce qu'on sait, c'est qu'il lui arrive d'avoir des migraines carabinées et qu'il est sous médicaments en permanence (et ce n'est pas du paracétamol)....

Hum... Ca va faire deux persos adoptés, pas bien blancs doués en bricolage tout ça....

Luk a écrit:

Hum... Ca va faire deux persos adoptés, pas bien blancs doués en bricolage tout ça....

mais si, comme ça Captain Thunder va pouvoir jouers les parfaits commerciaux en disant : "vous voyez, nous à la Freedom League, fiers de nos valeurs américaines, nous adoptons des héros qui n'ont pas eu la chance de connaître leur vrais parents blabla... vive l'amérique !"

Next a écrit:

euh, il y a un problème ?

non

J'avoue avoir mal inteprété ton posts .

Bon avec tout ces gens qui écrivent des choses super sur le passé de leur perso, j'ai envie de faire la même chose.
C'est en cours...

(attention toute ressemblance avec un certain manga de Katsuhiro Otomo ne sera pas fortuite ^^)

Next a écrit:

Bon avec tout ces gens qui écrivent des choses super sur le passé de leur perso, j'ai envie de faire la même chose.
C'est en cours...

(attention toute ressemblance avec un certain manga de Katsuhiro Otomo ne sera pas fortuite ^^)

Et un Akira Effect, un^^

Hanoï, mois de Juillet 1992

Nous sommes dans la fin d’après-midi. Une pluie diluvienne se déverse sur la ville. Les rues sont grouillantes de gens qui courent dans tous les sens au milieu d’un flot de motos, vélos et autres véhicules plus ou moins probables. Dans une rue étroite, un « 4x4 » noir tente de se frayer un chemin. Au volant, un homme de race blanche, d’environ 35 ans, cheveux bruns, propre sur lui et d’apparence agréable. Sur le siège passager, il y a un dossier en carton rose. Sur le dessus, il est marqué « TAM » ; juste à côté, une enveloppe pleine. L’homme semble content, il va enfin prendre livraison du « colis » et pouvoir quitter la région pour rentrer aux Etats-Unis. Il est pressé ; on l’attend à l’aéroport. Le véhicule s’engage dans une rue moins animée et fini par se garer devant se qui semble être l’arrière d’une échoppe. L’homme prend l’enveloppe et le dossier puis sort précipitamment de la voiture. Il arrive sur le pas de la porte et entre sans frapper. La pièce est manifestement une sorte d’arrière cuisine sale et malodorante servant d’entrepôt pour un tas de trucs plus improbables les uns que les autres. Des bouteilles vides, une vieille moto, des cartons remplis de bric et de broc. Il faisait sombre.

Il y a quelqu’un ?

Un petit homme aux yeux bridés entra brusquement avec un couteau de cuisine dans la main, prêt à chasser l’étranger. Mais il s’arrête net, reconnaissant l’homme qui venait d’entrer. Ce dernier n’avait pas bougé d’un centimètre ni montré la moindre émotion. Le maître des lieus porte la quarantaine bien tassée et semble marqué par la vie ; il est habillé d’une chemise à manches courtes fatiguée, d’un pantalon de toile du même tonneau et des scandales. Il est vite rejoint par deux adolescents de 16-17 ans curieux de voir de ce qu’il se passe. Ces derniers sont renvoyés d’une parole sèche et sans appel.

Je n’ai pas beaucoup de temps Luong, l’enfant est-il là ?
Vous avez l’argent ?
L’enfant d’abord.
Comme vous voulez Mr Smith, si vous voulez bien me suivre…

Les deux hommes prennent une porte puis montent un escalier étroit et grinçant. En haut, un petit couloir avec trois portes. Luong se dirige vers la porte du fond. Il fait tourner une clé dans la serrure et ouvrit la porte en bois. La pièce est assez petite et quasiment sans lumière ; le volet qui occulte la fenêtre ne laissant passer que quelques traits de lumière d’un jour sombre. La pluie battante fait un bruit assourdissant en frappant le toit dont on devine quelques fuites. La chaleur moite donnait à la pièce une atmosphère étouffante. On distingue un lit dans la pénombre ainsi qu’une petite silhouette allongée sur celui-ci. Luong allume le plafonnier qui inonde la pièce d’une lumière crue. L’enfant assoupi a dans les 3 ou 4 ans et il est habillé d’un vieux tee-shirt aux couleurs de l’US Air Force et d’un short. Mr Smith ouvre le dossier « TAM » et regarde alternativement la photo qu’il contient et l’enfant. Sur la photo est inscrit au marqueur : « Nguyen Hong Tam »

Le gamin semble dormir très profondément
Nous l’avons...hum…aidé à dormir… il était un peu trop turbulent
C’est bien lui, je l’embarque, tenez voila l’argent.

Luang prend l’enveloppe qui lui tend son interlocuteur et commence à compter les billets qu’elle contient avec avidité. Smith esquisse un sourire narquois. Vingt cinq mille dollars est une somme tellement dérisoire à ses yeux.

Vous êtes bien sûr que tout est réglé ?
Oui Mr Smith, je suis un professionnel, personne ne le recherche, voici ses nouveaux papiers à propos
Ne perdons pas de temps. Emmenez le gosse dans ma voiture, je suis pressé.
Si je puis me permettre, ça fait le troisième que je… « livre » pour vous, je peux savoir ce que vous compter en faire ?
Tiens, une étrange question venant de la part d’une personne telle que vous…
Voila bien le jugement sans nuance de vous autres les occidentaux! C’est entièrement de votre faute si des businessmen comme moi existent…
Comme c’est facile…
Mais si vous voulez vraiment savoir, il va être adopté par une riche famille Américaine qui ne peut pas avoir d’enfant et il va avoir la chance de vivre une enfance heureuse et aura une très bonne éducation et il sera promis à un destin exceptionnel…

Luong fit une moue dubitative.

Ce n’est pas mon problème de toutes façons
Voila, je savais que nous étions fait pour nous entendre
Mais je préfèrerai qu’à l’avenir vous vous absteniez de poser ce genre question, ce n’est pas dans le contrat…

Luong ne répond rien. Il prend l’enfant sans ménagement dans ses bras. Ce dernier bronche à peine. Puis les deux hommes descendent l’escalier et sortent de la batisse. Luong met le « paquet » à l’arrière du 4x4 et Smith monte devant volant et démarre. Il n’aime pas Luong. C’est un proxénète de la pire espèce qui non content de faire « bosser » des filles majeures livre des gosses de même pas 13 ans à des touristes pervers venus assouvir ici des penchants déviants qui ne peuvent l’être chez eux. Sans parler des trafics annexes divers. D’un autre côté, ce qui attend je jeune Tam, toujours endormi sur la banquette arrière, n’est pas très enviable non plus. Il avait enquêté plusieurs mois dans la région pour trouver des candidats potentiels. Potentiel pourquoi ? Smith n’était pas au courant de tous les détails mais ç’était en rapport avec certaines expériences secrètes au niveau du génome humains réalisées par l’organisation. Smith était très dévoué à sa hiérarchie et savait quand ne pas poser trop de questions. Toujours est-il qu’il fallait trouver des enfants, les plus jeunes possibles, ayant des caractéristiques génétiques précises, à savoir une mutation particulière au niveau d’un gène. Le niveau du suivi médical de la population du Vietnam n’avait pas aidé cette recherche. Il avait réussi à se faire passer pour un docteur Américain en mission de coopération pour facilités l’accès aux dossiers médicaux et aux patients eux mêmes. La détection du gène mutant se faisait grâce à un appareil que lui avait fourni l’organisation mais dont il ignorait tout du fonctionnement. Une fois les candidats repérés, il ne restait plus qu’à organiser leur « transfert ». Au bout de huit mois et après plusieurs centaines d’enfants scannés, il en avait trouvé trois dont le denier somnolait à l’arrière de sa voiture. Le 4x4 sort de la ville et s’enquille sur une autoroute en directions de l’aéroport. Il sort par une bretelle puis rentre dans la zone aéroportuaire. Le véhicule s’immobilise au niveau du poste de contrôle. Smith, impassible, présente les papiers au fonctionnaire non sans y avoir glissé quelques arguments à l’effigie d’un président Américain. Le fonctionnaire est apparemment satisfait de ce qu’il a vu donne son laisser passer et le véhicule s’engage sur le tarmac. Un jet d’affaires attends l’arrivée de la voiture dons la silhouette passe un hangar au loin. Là plusieurs hommes en costumes sombres attendent. L’un d’eux, la soixantaine révolue, les cheveux blanchissant fume une cigarette pendant qu’un des sbires tient un immense parapluie au dessus de la tête. A côté de cet homme, se tient un autre individu beaucoup plus mince et quasiment chauve à peu près du même âge. Il consulte une série de chiffres et de graphes sur une sorte de pda. A luis aussi on tient un parapluie. Le 4x4 s’immobilise devant l’homme à la cigarette. Smith sort se présente devant lui.

Bonjour Mr Smith
Monsieur…
Comment ça s’est-il passé
A merveille monsieur, le candidat est ici

Le petit garçon, qui commence difficilement à ouvrir les yeux est sorti de la voiture et emmené jusque dans l’avion en compagnie de l’homme au pda.

Vous avez bien travaillé Mr Smith, SHADOW est fière de vous.

SHADOW hein


c'est la seconde équipe qui va enqueter sur les origines de Tam

si'il y a quoi que ce soit qui ne te va pas, tu le dis et je modifie

Moi j'aime bcp!!!

Next a écrit:

si'il y a quoi que ce soit qui ne te va pas, tu le dis et je modifie

Non c'est très très bien

J'adore !!! Toi qui disait que c'était pas ton truc d'écrire hihi^^

réservé pour plus tard

Quelque part aux Etats-Unis, novembre 1998

Intérieur d’un bâtiment, pas de fenêtre. Un laboratoire contenant une foultitude d’instrument de mesures, des écrans d’ordinateurs et autres instruments à la technologie inconnue. Sur l’une des paillasses, des centaines de papiers, dossiers, rapports, radioscopies plus ou moins ordonnées. Dans un coin, une sorte de pupitre avec des écrans montrant des courbes diverses, des électrocardiogrammes, des encéphalogrammes. Assis devant ce pupitre, un homme, la soixantaine, assez maigre, les cheveux dégarnis et portant des lunettes, est en train de pianoter sur un clavier d’ordinateur tout en regardant avec un intérêt certain, l’évolution des courbes de mesure devant lui. Cela concerne le sujet n°177, un jeune garçon arrivé il y a un peu plus de 6 ans. Le docteur a du mal à cacher une certaine excitation ; le n°177 est l’un de ses sujets d’expériences les plus prometteurs et les premiers résultats, au bout de 6 ans d’efforts commencent à voir le jour. Il est tellement absorbé par ses expériences qu’il n’entend pas frapper à la porte ni que celle-ci s’ouvre presqu’immédiatement, laissant entrer un homme, là aussi la soixantaine, cheveux blancs, costume noir, cigarette aux lèvres.

Docteur…

Le docteur sursaute et se retourne et dévisage son interlocuteur avec les yeux de quelqu’un qui vient de passer de trop nombreuses heures devant un écran d’ordinateur.

Ha, bonsoir Monsieur, content que vous ayez pu faire vite, j’ai des choses à vous montrer
Faites vite docteur, j’ai peu de temps à vous consacrer.
Oui, c’est à propos du n° 177. Regardez moi ça… c’est tout bonnement extraordinaire.

Le docteur pianote sur son clavier et des images commencent à défiler sur les écrans ; des courbes, des diagrammes, des chiffres…

Les courbes des ondes êta, téta et gamma ont un profile de progression fantastique et regardez les chiffres de l’activité du cortex cérébral ; 85 % ! C’est tout bonnement extraordinaire ! Si l’on compare les courbes du n°177 à celles des n° 102 et 143, on obtient une progression de plus de 400% , le tout avec un taux de dégradation cellulaire quasi nul!
Venez en au fait docteur !
Heu…oui…donc, tout ça pour dire que le n°177 a atteint le stade 5 ! C’est notre premier stade 5 stable !
Stable ? Vous n’aviez pas parlé d’un incident ?
Heu…Oui, monsieur.
Hum… il semble qu’une sorte de résurgence potentielle incontrôlée des capacités psychokinétiques, induite par une surcharge nano-hormonale des synapses au niveau du la zone occipitale…
Docteur !
Heu… oui pardon Monsieur ; regardez plutôt.

Le docteur se penche vers un côté où il allume un écran et enclenche le bouton « lecture » de lecteur numérique.
A l’écran apparaît alors une salle aux murs blancs sans fenêtre dans laquelle se trouve un jeune garçon d’une dixaine d’année assis sur une chaise devant une table. Il a le crâne rasé et porte une sorte de survêtement blanc. Un étrange appareil électronique est scotché sur la tempe gauche de l’enfant. Sur cette table sont posé divers objets en plastique de couleur représentant des formes géométriques telles que des cubes, des sphères, tétraèdres etc… un peu plus loin dans la salle, une femme en blouse blanche, brune, la trentaine, se tient de bout contre l’un des murs. Il tient une sorte de pda dans l’une de ses mains.

Tam, tu va me soulever le cube bleu.

Le jeune garçon ne répond rien ; le regard vide, les mains posées sur la table. Le cube bleu posé sur la table décolle set se met à flotter au dessus de la table à une trentaine de centimètres.

Bien. Maintenant la sphère jaune.

Là encore, l’adolescent reste impassible et la sphère jaune se met à flotter à côté du cube bleu. Ainsi de suite, tous les objets posés sur la table se mettent un à un à flotter au dessus de l’adolescent sans que celui-ci n’ait esquissé le moindre geste. Les objets se mettent même à bouger et à exécuter une sorte de farandole étrange. La femme note les résultats sur le pda et esquisse un sourire vers le garçon.

Très bien Tam…

Pendant ce temps, de l’autre côté de l’écran, les deux hommes regarde attentivement les chiffres et courbes notant en temps réels les différentes constantes vitales du garçon ainsi que son activité psychique. Soudain, les courbes commencent à s’affoler ! A l’écran, le garçon se lève brutalement de sa chaise, prend sa tête dans ses mains et commence à gémir de douleur. Tous les objets qui flottaient retombent sur le sol.
La femme se précipite vers lui en sortant ce qui semble être une seringue hypodermique. Elle n’a pas le temps d’arriver. Dans un cri de douleur qui sature les haut parleurs du système vidéo, tous les objets de la pièce, petits cubes, table, chaise et…personne se retrouve projeté en l’air jusqu’au plafond avec violence. La femme en perd sa seringue. Elle, comme tout les objets de la pièce reste pressée contre le plafond pendant plusieurs secondes pendant que le gamin, plus bas continue à se tenir la tête de douleur. Jusqu’à ce que la porte s’ouvre et qu’un malabar en tenue d’infirmier entre et tire sur le jeune garçon avec une arme énergétique. Il s’écroule inconscient et tous les objets/personnes tombent au même moment.
Arrêt de l’image.

Voila monsieur.
Hum…
J’étudie encore les résultats des mesures faites. Ma première hypothèse est que les produits anti-rejets synthétisés suite aux études effectuées après les décès des n°102 et 143 produisent des effets secondaires encore mal maîtrisés…Mais ce n’est qu’un détail en comparaison des progrès effectués, n’est ce pas ?
Moui, ces effets secondaires comme vous dites sont pour le moins inquiétants. Est on sûr de pouvoir les juguler.
Il faut que je fasse des calculs et des expériences complémentaires mais je pense…
Un instant…

Le téléphone cellulaire de l’homme à la cigarette se met à sonner. Il n’y avait qu’une seule personne dans toute l’organisation à posséder ce numéro. L’homme se raidit et d’un répond d’un ton grave.

Maître ?
Oui, maître, tout se passe comme prévu…Oui, les résultats sont là et bientôt nous aurons suffisamment de données pour la suite de l’opération…Comment ? …

Le visage de l’homme s’assombrit.

Ha, c’est fâcheux…Combien de temps …Si peu ?
Bien maître…non, je m’occupe de tout, je commence à prendre toutes les dispositions immédiatement.

L’homme raccroche et remet le téléphone dans la poche intérieure de sa veste.

Un problème ?
Rien qui ne vous concerne docteur.
Le temps presse néanmoins. Je veux que vous obteniez le stade 7 le plus vite possible.
Le stade 7 ?! Mais monsieur, il me faut encore des études complémentaire et…
Le stade 7, docteur ! Faites comme vous voulez ! Ne perdez pas de temps à sauver la vie de ce garçon, nous avons peu de temps.

Sur ce l’homme au costume noir sort se la pièce, laissant un docteur affalé dans son fauteuil…

je réserve

Freedom City, sous-sols de la Claremont Academy, mai 2004

Décor urbain, une ville en ruine. Une rue complètement dévastée, une partie des immeubles sont en ruines, des incendies couvent ici et là. La rue est jonchée de carcasses de voitures et de gravas. Accroupi contre un mur, un adolescent d’une quinzaine d’années reprend son souffle tout en observant autour lui. Tam est habillé avec une sorte de tenue militaire, tee-shirt noir, pantalon en treillis et des rangers aux pieds. Soudain, un bruit de sifflement se fait entendre. Le jeune fait un bon et évite de justesse une sorte mini missile qui s’écrase contre le mur où se il tenait la seconde auparavant. En se réceptionnant, l’adolescent sur retourne sur le dos, tend ses bras vers l’avant, et tout en se concentrant referme son poing droit. Au même moment, le drone téléguidé de forme vaguement sphérique qui est à quelques mètres de lui s’arrête net, ses tôles se tordent dans un bruit strident et fini par imploser comme sous le coup d’une pression invisible. Ni une ni deux, Tam se relève et commence à courir vers une autre position. Un autre drone tourne le coin de la rue et se rue à haute vitesse vers le jeune homme. Celui-ci se retourne, un halo bleuté se forme autour de lui ; deux tirs énergétiques frappent l’adolescent et sont dispersés par cet halo. Tam tend une nouvelle fois le bras. Cette fois c’est une sorte d’onde de choc bleutée qui part de sa main et qui vient s’écraser contre le drone qui explose sous le choc. Tam reprend immédiatement sa course et se précipite contre un coin de mur. Il semble de plus en plus essoufflé et complètement en sueur. Le sifflement caractéristique des drones se rapproche. Difficile de savoir d’où ça vient. Il tend l’oreille ; « ils » sont plusieurs apparemment mais difficile d’en déterminer le nombre. Exactement au même instant, deux drones apparaissent de part et d’autre de la position de l’adolescent. Celui-ci saute l’en l’air et s’envole de plusieurs mètres. Les drones réagissent immédiatement et s’engouffrent dans son sillage. Huit minis missiles partent des deux drones. Tam se retourne en plein vol et leur fait face, il se concentre, une carcasse de voiture se soulève du sol et intercepte les missiles en pleine course. Ces derniers s’écrasent contre la carcasse en explosant puis celle-ci est projetée contre les drones. Le premier la prend de plein fouet et explose et le deuxième ne l’évite pas suffisamment et est dévié et va s’écraser un peu plus loin. Un sourire de satisfaction de dessine sur les lèvres de l’adolescent quand un tir énergétique venant d’un dernier drone qu’il n’avait pas vu, l’atteint de plein fouet dans le dos. Cri de douleur ; Tam perd sa concentration et s’écrase lourdement sur le sol.
Le décor se trouble puis disparaît pour laisser la place à une immense salle vide.
Fin de la simulation.
L’adolescent se relève tant bien que mal en se massant l’épaule droite et en grommelant

Et merde ! …Chier !
Tam Fenegan !, Concentres toi bon sang !

La voix vient d’un homme, la cinquantaine bien portante, les cheveux grisonnants et le port altier.

J’en ai ma claque de tout ça ! Fait chier !
Tu aurais réussi l’épreuve si tu avais été plus concentré.

Tam reprend doucement sous souffle tout en regardant son interlocuteur avec un regard dur de colère et de frustration.
L’homme reste impassible et soutient le regard du jeune homme.

Si seulement tu pensais plus à t’entraîner plutôt qu’à aller faire de la moto ou draguer des filles.
Mais à quoi ça sert tout ça de toutes façon ? J’en ai marre de tous ces entraînements, ça mène à rien vos truc ; j’y arrive pas de toutes façons...
A quoi ça sert ?
Mais nous en avons déjà parlé mon garçon. Le contrôle !
Le contrôle de ton pouvoir, de ton corps et le contrôle de tes émotions.
Tu sais très bien que ton pouvoir peut se révéler dangereux ! Tu te rappelles ce qui s’est passé non ?

Tam baisse les yeux ne pouvant soutenir le regard de son mentor.

Les filles…Parlons en justement. Tu ferais bien d’y penser un peu plus.

Tam relève la tête, interloqué.

Pardon ?!

L’homme sourit

Je veux dire pense y différemment. Pense à ce qui se passerait si tu perdait le contrôle de toi alors que tu es avec une fille…

Tam semble manifestement perturbé par ces paroles. Une gène se manifeste ; il ne sais plus où regarder pour éviter de croiser le regard très pesant de sont interlocuteur.

Réfléchis bien à tout ça Tam.
C’est fini pour aujourd’hui, vas prendre une douche

Tam commence lentement à se diriger vers la sortie, Il question lui brûle les lèvres

…heu… M’sieur Summers ?
Oui ?

Mais il se ravise

Non…rien…

Mise à jour avec un nouveau texte plus haut

Quelque part, à environ trois cent kilomètres au nord d’Anchorage, Alaska, USA, le 3 janvier 1999, 05:00 heure locale

Décor de toundra gelée avec au fond des montagnes enneigées. Il fait encore nuit, le temps est couvert mais il ne neige pas et le vent est faible. Au milieu de nulle part une petite route serpente vers ce qui semble être un complexe industriel. Un grillage électrifié avec barbelés protège le périmètre du site et l’on voit un panneau sur lequel on peut lire:



Une main s’approche de la clôture électrifiée et la saisie. Une gerbe d’étincelles jaillit et illumine le visage serein de l’homme qui tient la clôture à pleines mains. Quelques secondes plus tard, tout s’arrête. Le capitaine Thunder habillé avec une version « polaire » de sa tenue habituelle fait signe de la tête à l’individu qui se tient à deux mètres derrière lui ; la clôture est désactivée, on peu y aller. Celui-ci, un soldat, habillé en tenue de combat avec fusil d’assaut en mains et lunettes « cat’s eye », fait un signe de la main droite en même temps qu’un discret « go » dans son système de communication. Immédiatement, deux autres soldats entrent en action et entreprennent de couper le grillage à grands coups de sécateurs. Au même instant, Le capitaine Thunder s’envole et prend un peu de hauteur sur les choses pour parer à toute éventualité. De son point de vue, on distingue 3 autres équipes de soldats pénétrant dans l’enceinte au même instant. La deuxième équipe de soldats en train de rentrer dans le périmètre est accompagnée d’une ombre. Vue d’ici, Raven est très difficilement discernable, seule sa silhouette fine et sa démarche féline se distinguent sur le sol immaculé. Johnny Rocket qui accompagne la troisième unité est déjà la place avant même que les soldats n’aient envisagé de rentrer par le passage ouvert. Ils ne le virent évidemment pas passer. Enfin la quatrième unité est précédée par Lady Liberty qui elle aussi arbore une tenue plus chaude et avance avec une attitude faussement désinvolte ; elle est prête à se défendre et à protéger l’avancée des soldats contre n’importe quelle menace. A l’intérieur du périmètre, tout semble calme, trop calme. Ca sent le piège à plein nez. En bas, les quatre unités se déploient sur le site. Première priorité : les baraquement des ouvriers qui sont sensés loger sur place. Le colonel Mitchell dirige les opérations et déploit ses hommes dans la zone, avec l’aide des 4 membres de la « Freedom League » venus leur prêter mains forte. Officiellement, il s’agit d’une opération de démantèlement d’une organisation terroriste internationale qui utilise une compagnie de prospection pétrolière écran, pour couvrir la fabrication d’armes de destruction massive, chimiques et bactériologiques essentiellement. Un peu poins officiellement, Thunder est persuadé d’avoir affaire à son vieil ennemi et son organisation Shadow. D’ailleurs, comme il l’avait fait remarqué Thunder au colonel Mitchell quelques temps auparavant:

« Si on enlève le ‘g ‘de ‘dog’, le nom de la compagnie est un anagramme de Shadow ; cela ne peut pas être un coïncidence ».

Cependant, Thunder n’a aucune idée précise sur ce qu’il va réellement trouver ici…
Les unités 1 et 2 se déploient au niveau des baraquements et commencent à investir les lieus. Les ouvriers sont réveillés sans ménagement et se demandent ce qu’il se passe. Des « FBI ! » et des « Que personne de bouge ! » fusent dans tous les coins. Les vigiles n’eurent pas le temps de comprendre ce qui se passe ; Rocket les avait assommés et ligotés avant même qu’ils aient prononcé la première lettre de « Qui va là ? ». Pendant ce temps les unités 3 et 4 accompagnées respectivement de Lady Liberty et Raven pénètrent dans les locaux administratifs et la partie industrielle du site. Personne pour les accueillir. Tunder redescend de sa vigie et accompagna le colonel qui entre à la suite de ses hommes. A l’intérieur du bâtiment, des bureaux vides, des couloirs : la section administrative et de vie du site. Les rares individus trouvés sur place, notamment au niveau de la cafétéria sont neutralisés rapidement par les policiers fédéraux et par une Lady Liberty moyennement heureuse d’être là et donc assez peu encline à plaisanter. Le groupe passe rapidement au premier étage, sensé abriter entre autre l’appartement du directeur du site. C’est Thunder qui craignant un piège prend la tête du commando. La porte est fermée. Après un cri d’agonie de la serrure, la porte s’ouvre. Thunder entre le premier dans l’entrée. Personne. Il avance en prenant la première porte devant lui ; un couloir. A sa suite, le colonel et le commandos investissent les lieus Thunder montre la porte du fond et s’y dirige, aux autres de sécuriser les autres pièces. Il ouvre brutalement la porte qui s’éclate contre la paroi. Une chambre vide. Il ouvre les placard : vides eux aussi. Les autres pièces de vie et le bureau sont à l’avenant ; vides. Manifestement les personnes qui habitaient les lieus sont bel et bien partis et ça ne date pas d’aujourd’hui. Thunder ne voit qu’une explication : ils savaient qu’on allait venir ; on ne trouvera rien. Le colonel est du même avis mais les fouilles ne sont pas terminées. Il a besoin, de plus d’éléments matériels pour son rapport afin de justifier un tel déploiement de forces. Thunder et le colonel redescendent au rez-de-chaussée où ils retrouvent Lady liberty qui leur annonce qu’elle n’a rien trouvé. Thunder commence à perdre patience ; il doit y avoir quelque chose, il doit rester des traces, il reste toujours des traces ! Les trois personnes sortent de la section administrative et se dirigent vers les baraquements où les ouvriers ont été regroupés et mis sous surveillance des unités 1 et 2. Les vérifications d’identités ont commencé. A côté, Johnny Rocket semble s’ennuyer fermement et fais les 100 pas en tentant de se réchauffer. Thunder et le colonel, suivit par Lady Liberty se dirigent vers l’un des responsables administratifs du site ; Thunder n’a pas l’air content et le colosse impressionne l’individu qui malgré une carrure honorable fait gringalet devant le super héro. Il enchaîne :

Où est le directeur ?
Mr… Witeker ? Il... il a quitté l’usine il y a une semaine…
Savez vous où il est allé ?
Heu… no…non…Il a démissionné…on attends son remplaçant d’ici peu…

Sur ce, Thunder sort une photo montrant un homme d’une soixantaine d’année, les cheveux blancs et une cigarette à la bouche.

Reconnaissez vous cet homme ?

Le chef comptable déglutit et regarde avec inquiétude Thunder puis le colonel qui enchaîne :

Répondez.
Heu…oui… je crois bien l’avoir vu une ou deux fois en compagnie de Mr Witeker…c’est une huile de la compagnie je crois…
Vous connaissez son nom ?
Non…vous savez, je ne lui ai jamais parlé ni approché, seul Mr Witeker le côtoyait…Il venait en hélicoptère et repartait par le même moyen…Il ne restait jamais très longtemps, quelques heures tout au plus…
Bien, vous allez nous montrer là où vous stockez vos produits chimiques, vos entrepôts, vos laboratoires et je veux un accès illimité à toutes vos données informatiques et vos archives; voici le mandant délivré par le tribunal d’Anchorage.

L’homme a de plus en plus chaud malgré la température ambiante et des perles de sueurs perlent sur son front.
Au même instant, la radio de colonel se met à parler :

Ici unité 4, la zone industrielle est sécurisée.
Et Raven dit qu’elle a trouvé quelque chose.

La suite très vite

edit: fôtes d'ortaugrafe....

LA suite, ouais, la suite !

Le MJ qui se foule plus pour trouver des idées, merci les joueurs !

Le colonel Mitchell, accompagné de trois des membres de la Freedom League, arrive dans une salle attenante à l’entrepôt principal du site. C’est une salle contenant du matériel divers, essentiellement de l’outillage léger. Là, les attendent une jeune femme au visage masqué et aux longs cheveux d’ébène, tout comme sa combinaison moulante ne cachant presque rien de ses formes. Malgré, le masque, les yeux violets de la jeune femme sont comme deux reflets brillants et le soldat a du mal à cacher un certain malaise. Gardant tant bien que mal sa contenance, il enchaîne :

- Qu’avez-vous trouvé, mademoiselle ?

Raven montre du doigt l’une des étagères remplie de cartons.

Il y a une porte derrière. Vous voyez les traces au sol ? Elles indiquent que l’étagère a été déplacée souvent. Et quand on regarde de plus près il y a même un mécanisme de roulement qui permet de la déplacer facilement.

Effectivement, avec les indications de la jeune femme, on pouvait voir ces traces et même distinguer la porte derrière.
Le colonel ne peut s’empêcher d’émettre une réflexion :
- Un peu grossier comme dispositif, on dirait un mauvais film d’espionnage.
- Ca m’étonnerait que les ouvriers ignorent la présence de ce truc.
- Sans doutes, colonel mais entre savoir qu’il y a un truc louche et savoir ce qui se passe exactement, il y a un pas…Un pas qu’on a pas envie forcément de franchir quand on est ouvrier et qu’on a une famille à nourrir. Et je dirais même que plus c’est visible, moins ça a l’air important.
- Certes, capitaine, certes…

Sur ce, Thunder prend l’étagère et la met de côté comme si c’était un simple carton.
Derrière Johnny Rocket trépigne d’impatience à côté d’une Lady Liberty impassible.
La « porte » dévoilée comporte deux battant. Aucun gond ni poignée ni même aucun dispositif d’ouverture n’est visible. Les protagonistes entreprennent une inspection en règle de la porte et des murs attenants. Rien.

- Sans doute un dispositif à reconnaissance vocale ou assimilé… Suppose La femme à la tenue étoilée.

- Oui sans doute mais je ne pense pas qu’on arrive à l’ouvrir même avec ta charmante voix… Répond Rocket avec un clin d’œil vers son amie.

- La porte ne me semble pas piégée mais éloignez vous quand même, je vais l’ouvrir par une méthode peu diplomatique. Passez moi un pied de biche.

Les gens s’exécutent et Thunder muni d’une barre d’acier donne un violent coup entre les deux battant de la porte. Dans un bruit d’agonie métallique, Thunder fait levier de toute sa force sur la barre d’acier. Les battants d’écartent que quelques centimètre. Lâchant son outil, il prend les deux battant et les fait coulisser en s’écartant doucement jusqu’à ce qu’un « CLANG » se fasse entendre, signe de la capitulation définitive de la porte du monte-charge. L’ouverture béante laisse entrevoir un puit s’enfonçant profondément dans le sol ; le monte-charge n’est pas présent. Seuls les câbles trahissent sa présence plus bas. Le puit est complètement noir et la « Maglight » du colonel n’a pas la portée suffisante pour en apercevoir le fond.

- Il semble que je vais enfin avoir quelque chose à mettre dans mon rapport
- Oui, mais je recommande l’extrême prudence, colonel ; je flaire le piège plus que jamais. Je connais Shadow, si ça été si facile jusqu’ici, c’est qu’ils veulent que nous les trouvions.
- Ou qu’il n’y a plus rien à « trouver », Thunder. Mais ne vous inquiétez pas, je suis un pro et mes hommes aussi ; ils sont parmi les meilleurs et sont surentraînés. De plus, rien n’indique que ce soit Shadow qui soit derrière tout ça. Pour l’instant et jusqu’à preuve du contraire, ça peut n’être que des trafiquant de drogue voire d’armes, juste un peu plus organisés que les autres.
- Hum…le meilleur moyen d’en être sûr est de descendre non ?
- Affirmatif.

Le colonel commence alors à donner des ordres dans sa radio:

- Unités 1 et 2, vous restez en position. Lieutenant Davis ! Vous me gardez tout ce monde sous surveillance et vous me les interrogez, je veux des infos ! Ensuite, je veux que vous commenciez à me faire l’inventaire de tout ce qu’il y aura à saisir et que vous mettiez les scellées là ou il y a besoin. Exécution !

Un « Yes sir » se fit entendre dans la radio.

- Ha si, une dernière chose lieutenant ; restez sur vos gardes ! Je Veux être prévenu du moindre problème !
- Unités 3 et 4, avec moi ; on descend !

Là le colonel regarde Thunder :

- Je suppose que vous descendez en premier Thunder ?
- Oui.
- Johnny, Lady, vous restez ici en couverture et vous ouvrez l’œil ; je n’ai pas confiance en Shadow…ou plutôt si, justement…
- Quoi !? Hé ! Pourquoi, encore moi !?Non, cette fois je viens ! C’est toujours pareil ! C’est toujours moi qui reste en arrière. Allez le vieux ! Je ne suis plus un gamin !
- Johnny, j’ai besoin de toi ici ; je sens le piège et je veux que vous soyez près au cas où ça dégénérerait.
- Tu parles Charles…Le seul risque qu’on courre ici, c’est de mourir d’ennui plutôt…

Et c’est en grommelant que Johnny Rocket quitte le groupe et sort du bâtiment, suivit de Lady Liberty tout sourire.
Le capitaine Thunder prend une lampe torche et saute dans le puits. On le voit disparaître dans l’obscurité avec pour seul repère, un halo lumineux qui s’éloigne de plus en plus. Raven fit un bond dans puit et se rattrapa avec aisance à l’un des barreaux de l’échelle encastrée dans l’une des parois de la cage d’ascenseur. Elle commence sa descente en émettant un « suivez moi » sec.
Pendant ce temps Thunder descend lentement le long du puit. Il a arrêté de compter les mètres depuis un moment, on doit dépasser allégrement les 70-80 mètres. Et plus il descend, plus l’atmosphère devient lourde et moite. Enfin, il aperçoit le fond ; ou plutôt le toit du monte-charge. Après une brève inspection pour s’assurer qu’il n’est pas piégé, il ouvre une trappe et s’engouffre à l’intérieur. De ce qu’il peut voir il n’y a pas de boutons non plus ; sûrement le même système de reconnaissance vocale, du moins c’est ce qu’il suppose. Avant de faire subir à la porte de sortie le même sort qu’à celle du haut, il décide de faire signe à ceux qui descendent que tout va bien grâce à sa lampe, puis attend. Au bout de longues minutes, la silhouette de Raven ainsi que celles des soldats se dessinent dans la pénombre. Un fois Raven et le colonel dans la cabine, Thunder décide de forcer la porte. Comme un peu plus tôt, celle-ci finit pas s’ouvrir dans un déchirement métallique.
Il fait presqu’aussi noir que dans le puit ; seul un léger éclairage de secours diffuse une très faible luminosité au niveau du sol. Il n’y a pas un bruit. L’air est suffocant. Manifestement, le système de climatisation et de renouvellement de l’air ne fonctionnement plus depuis plusieurs jours. En fait, Thunder et les autres en sont persuadés ; l’air a une odeur de mort…
Petit à petit les soldats entrent dans le couloir. En fait, il y a trois couloirs assez hauts de plafond; un qui part en face de la porte de l’ascenseur, un qui part à droite et un à gauche.
Le colonel prend sa radio :

- test ! test ! Davis, me recevez vous ?

Seul le silence lui répond.

- Bon, on est coupé de la surface ; la prudence voudrait que l’on n’aille pas plus loin.
- C’est vous qui voyez Colonel ; personnellement, je suis quasi sûr qu’il y a un piège mais d’un autre côté, il faut que je trouve ce qu’ils fabriquent ici et surtout des indices pour leur mettre la main dessus.

Mitchell regarde ses hommes et prend la décision :

- Ok, je ne pense pas qu’il y ait un danger outre mesures. Puis on ne s’est pas taper 80 mètres d’échelle pour rien. Il y a trois couloirs, je propose de faire trois équipes. L’une avec moi, une autre avec miss Raven et la dernière avec vous Thunder, ça vous va ?

Thunder acquiesce avec réticence mais comme dit le colonel lui-même: ce sont des pros. Le colonel enchaîne :

- Ok, rendez vous ici dans mettons…20 minutes, ça me semble raisonnable. On reste en contact permanent. Je ne veux pas d’imprudence, nos avons potentiellement une présence ennemie dangereuse dans les parages. En cas de conflit, essayer de faire des prisonniers mais pas de risques inutiles.
- Sergent Jonhson, vous prenez 8 hommes et vous prenez le couloir de droite. Miss Raven vous accompagne. Vous êtes le leader, Jonhson !
- Yes sir !

Raven regarde Thunder qui lui fait un signe affirmatif de la tête…

- Sergent Scott, même chose avec le couloir de gauche ; Thunder, vous les accompagnez. Je ne peux pas vous dire quoi faire pour vous mais c’est le sergent Scott qui est responsable de ses hommes. C’est à lui et à personne d’autre qu’ils obéissent ; c’est clair ?
- Très clair Colonel…
- Bon…allons y !

Les trois groupes se mettent ne mouvement. Les couloirs on un tout autre aspect qu’à la surface, les murs on une couleur vert pastelle, tout comme le plafond et qui environ à 3 mètres 50 et le sol. C’est très propre. A chaque intersection une lettre suivie d’un chiffre indique la position dans le quadrillage du complexe souterrain, ce qui fait que c’est assez facile de se repérer. Le colonel et ses hommes avancent prudemment. Ils ouvrent chaque porte. Certaines sont ouvertes, d’autres verrouillées avant de se prendre un coup de rangers. Les laboratoires, dont beaucoup possèdent des instruments et des machineries complètement inconnus au militaire. Il y a également d’autre type de pièces comme des sortes des chambres d’hôpital mais aussi un vestiaire, des bureaux et des réfectoires. Et c’est là que le colonel aperçoit les premiers cadavres. Ca ne sens pas encore très fort. Ils ne doivent pas être morts depuis longtemps et l’atmosphère aseptisée devait également jouer son rôle. C’étaient apparemment des scientifiques, trois hommes et eux femmes ; blouses blanches, lunettes. Il semblent avoir été foudroyés quasiment instantanément pendant leur repas. Ils ont les yeux révulsés et la bouche ouverte. Pas d’autre signe de blessure. Le colonel commence à prendre conscience du danger :

- Merde !
- C’est sûrement biologique ou chimique !
- On décroche ! Johnson, Scott, évacuation immédiate !
- Ici Scott, bien reçu.
- Ici Jonhson, bien reçu…Attendez, on a vu quelque chose bouger !
- Jonhson, évacuation ; il y a risque de contamination !
- Stand by… Mais…on dirait des enfants !? …Colonel, on a trouvé des…hééé !…haaa !…*bruits de coup de feu*…rien…
- Sergent au rapport !
- Jonhson !
- Repondez !

Bonne lecture. Je ne sais pas si vous aimez mais moi je m'éclate à écrire ça.

Moi, je m'éclate à lire...

Thunder peut aussi pparmis ss pouvoirs : detecter l'electricité, animer des objets electiques, absorber l'electricite pour guérir et assourdie tout le monde sur 12 metres, si tu veux exploiter ca dans tes nouvelles.

j'apprécie beaucoup^^