Tam

j'aime beaucoup ce que tu écris encore encore moi je dis^^

La nourriture, c’est leur mission du moment ; ils n’ont pas mangé depuis deux jours. Deux enfants d’environ 10-11 ans déambulent dans les corridors sombres et vides à la recherche de restes de nourriture. L’un est un jeune garçon asiatique au crâne rasé et habillé d’une tenue blanc sale qui fut nommé Tam dans une autre vie. Il portait le n° 177. L’autre est une jeune fille à la peau blanche et portant la même tenue et le même crâne rasé s’appelle Clara ou bien n° 99. Cela faisait une semaine que tout c’était arrêté brusquement. Un matin, alors que tous les jours sans exception depuis aussi longtemps qu’il se souvienne, il se levait à 6h00, personne ne vint. Alors que toutes ses journées sans aucune exception avaient été planifiées selon le même modèle à la minute près ; depuis une semaine plus rien. Il s'est senti perdu. Il se souvient, il y a une semaine, être resté prostré pendant plus de 4 heures sur son lit en attendant Miss Jane qui ne venait pas. Il n’avait pas su quoi faire ; fallait-il qu’il sorte, sans autorisation ? Est-ce que les règles avaient changé ? Mais s’il était sorti sans autorisation, on l’aurait sûrement puni et envoyé chez le docteur ; il aurait eu mal…
La faim avait fini par le faire bouger. C’est à ce moment là qu’il découvrit qu’il était seul ; tous les adultes étaient morts, sans exception. Enfin, il n’est pas vraiment seul. Il y a les autres enfants. Il y en a qui sont bizarres, étranges voire complètement fous mais d’autres avec qui il s’entend bien, comme Clara, sa seule véritable amie. Il se demande encore comment les adultes sont morts. On aurait dit qu’il avait été tous malades en même temps, ou alors empoisonnés. Mais il se demande dans ce cas, pourquoi eux et pas lui. Mais le concept de bombe génétique est un concept un peu trop compliqué à imaginer pour un enfant.
Ils avancent toujours en fouillant encore et encore. Ils ont faim. Les réserves qui leur étaient accessibles ont été pillées et il ne reste plus rien. Mais on ne sait jamais, peut être reste-t-il des gâteaux ou des barres énergétiques dans un tiroir ou dans une poche d’un des cadavres ? Mais ils n’ont rien trouvé.
Alors qu’ils reviennent dans la grande salle commune où une partie des gosses a élu domicile, les deux enfants entendent des bruits de pas. Le jeune Tam ne peux réprimer une certaine angoisse mêlée d’excitation. Il attrape le bras de sa compagne. Son cœur commence à s’emballer et son sang commence à battre fortement contre ses tempes. La douleur à la tête, lancinante mais discrète jusqu’ici refait surface. Des lueurs approchent, elle sont dues aux faisceaux des lampes torches du groupe de gens qui approchent. Les deux enfants n’aperçoivent pas encore les étrangers, ils sont encore dans un couloir mais ils décident de se cacher derrière un élément de mobilier, un grand sofa. Plus loin, dans la pénombre, ils savent que les autres enfants font de même. Les portes claquent, ils entendent des « go » et des « r.a.s. ». Tam se met à trembler. Il a peur, il a mal ; sa douleur s’amplifie à chaque battement de cœur. Clara se retourne, inquiète en se demandant ce qui arrive à son camarade mais au même moment, le faisceau aveuglant d’une « Maglight » balaie la grande pièce ; presqu’aussi grande et surtout aussi haute qu’un hall de gare. Les deux enfants se recroquevillent, Tam ferme les yeux. Clara ne peut s’empêcher de regarder l’immense silhouette qui tient la puissante lampe torche. Elle ne distingue aucun détail du visage mais elle sait qu’elle n’avait jamais vu quelqu’un d’aussi grand, aussi large, avec sa cape qui flotte derrière lui. Elle est fascinée et ne peut quitter cet homme des yeux. D’autres hommes arrivent à la suite du colosse. Ils sont armés avec des fusils. Ils se déploient autour du colosse et surveillent toutes les issue. Leurs faisceaux balaient la pièce. Ils ne voient âme qui vive mais les divers déchets et autres objets divers qui traînent par terre trahissent la présence de personnes vivantes dans le coin. Aucun des locataires des lieus n’ose bouger. Le colosse commence lentement à s’approcher quand une voix dans une radio se fait entendre :

- Johnson, Scott, évacuation immédiate !

L’un des soldats répond :

- Ici Scott, bien reçu.

Puis de nouveau dans la radio :

- Ici Johnson, bien reçu…Attendez, on a vu quelque chose bouger !
- Johnson, évacuation ; il y a risque de contamination !
- Stand by… Mais…on dirait des enfants !? …Colonel, on a trouvé des…hééé !…haaa !…*bruits de coup de feu*…rien…
- Sergent au rapport !
- Johnson !
- Répondez !

Thunder se retourne vers les soldats qui ont tous repris une attitude défensive. Ils épaulent leurs fusils et scrutent autour d’eux. Ils sentent le danger ; on en veut à leur vie, depuis le début ils sentaient la mort autour d’eux. Thunder sert les dents de rage.

- Le piège…j’en étais sûr !
- Sergent ! Evacuez ! Moi, je vais aider les autres.

Exactement au même instant : le sergent Scott acquiesce et va pour donner le signe du retrait ; Thunder commence à se diriger vers les l’origine des bruits de coups de feu ; Clara qui ne veut pas voir partir cet homme qui la fascine tant, sort de sa cachette en entraînant Tam qui la tient toujours par le bras. Elle interpelle. Thunder se retourne ; un soldat, surpris, tourne son arme vers la fillette et appuie sur la gâchette. Le « NOOON » de Thunder n’arrête pas la course de la balle de M-16 qui vient se loger en plein cœur. La jeune Clara n’a pas eu le temps de souffrir. Tam regarde avec horreur son amie s’écrouler à ses pieds. Il n’entend déjà plus les cris des autres enfants ni le sergent qui tente de faire fasse à la situation et d’ordonner le retrait immédiat. Des coups de feu fusent. Tam sent une vague d’émotions l’envahir tel un raz-de-marée. Cette vague est accompagnée du vague de douleur gigantesque et une vague incontrôlée de son pouvoir. Un cri déchire l’atmosphère. Tous, même Thunder, sont paralysés par ce cri de détresse et de douleur venant de l’enfant là bas qui tient encore son amie morte par le bras. Soudain, une sphère bleue se forme autour du gamin et c’est l’explosion d’énergie psychokinétique. La vague d’énergie balaie tout sur son passage: mobilier, murs, hommes, enfants. Trois soldats se prennent l’onde de choc de plein fouet ; ils sont projetés contre les parois de la salle tels des pantins désarticulés, morts. Thunder a juste le temps de se placer devant un des soldat et encaisse la vague d’énergie ; il de vacille pas mais il se voit reculer d’un bon mètre cinquante en arrière. La structure de la salle, ayant du mal à supporter ce genre de contraintes décide de s’écrouler en partie dans un vacarme assourdissant et un nuage de poussière suffocant. Thunder rattrape un bloc de plusieurs tonnes qui allait écraser l’un des soldats ; un autre, hors de portée du héro, n’a pas eu cette chance. Des blocs de pierres sont projetés depuis différents points des murs, du sol ou du plafond. Il faut arrêter le massacre, Thunder tend le bras ; un éclair jaillit de sa main et frappe le gamin qui est projeté en arrière et puis s’écroule.
Puis le silence…Un silence de mort….
La visibilité est nulle. L’air est saturé de poussière. Thunder relève énergiquement le sergent Scott qui est à côté de lui et qui tousse en essayant d’expulser la poussière qui s’insinue dans ses bronches. Celui-ci par chance, n'a pas lâché sa lampe. On entend des toussotements et des plaintes. Thunder prend la lampe et va à la rencontre des soldats blessés; la plupart ont eu de la chance de ne pas se trouver dans la zone qui s’est écroulée. Ils souffrent essentiellement de traumatismes divers ; l’un d’eux à la jambe fracturée. Thunder les aide à se relever et à se regrouper près du couloir, hors de la zone de danger immédiat. Divers morceaux de pierres et de béton continuent à tomber du plafond mais la poussière retombe petit à petit. Des Faisceaux lumineux apparaissent dans un des couloirs et approchent rapidement.
Le colonel Mitchell et 7 de ces hommes aux aguets arrivent rapidement sur le lieu du désastre. Il a envoyé le huitième prendre contact avec la surface pour prévenir de la situation. Il savait que sans nouvelles, le lieutenant Davis était capable de faire descendre des hommes mais compte tenu du risque sanitaire, c’était hors de question.

- Scott ! Thunder ! Mais qu’est ce qui s’est passé ?!
- Kof…Colo…kof kof..nel....Je ne sais pas…
- Tout est de ma faute…
- Comment ?
- J’aurais du prévoir que cela allait arriver…Il doit bien se marrer en cette seconde…
- Putain Thunder ! vous allez m’expliquer ?!

Thunder se tourne vers « l’épicentre » du phénomène, au milieu d’un cratère où un jeune garçon gît inconscient non loin du corps sans vie de sa meilleure amie. Le colosse s’approche de l’enfant et le prend dans les bras. Il respire, faiblement mais il respire.

- Qu’est ce que c’est que ça ?
- Ca, c’est le signe que la race humaine va mal…

Thunder regarde vers le fond de la salle complètement effondrée ; aucune chance de retrouver quelqu’un de vivant dans ces décombres. Il se retourne vers le colonel.

- Je suis désolé de vous avoir entraîné là dedans, j’aurais du venir seul…
- Qu’est ce que vous racontez là Thunder ?! Je suis responsable de toute l’opération ! Et j’en assumerai toutes les conséquences !
- Putain Thunder ! On règlera nos comptes plus tard. Je viens de perdre quelques uns de mes meilleurs hommes et je ne compte pas en perdre d’avantage. Allez, on bouge !
- Johnson ! quelqu’un ! répondez bordel de merde !

Enfin, la radio reprend vie :

- Colonel, ici le soldat Thrace…
- Rapport !
- On a été attaqué…le sergent et muniez sont mort…
- Un monstre, colonel, avec des griffes longues comme le bras et aiguisées comme des rasoirs ; jamais vu bouger aussi vite ; on a rien pu faire.
- C’est Raven qui a réussi à le buter…
- Ok, rendez vous à l’ascenseur immédiatement !
- Aller, go, on fait mouvement ! ça va s’écrouler.

Le groupe de soldats accompagné de Thunder avec un enfant dans les bras, arrive près de la porte du monte-charge. Là le soldat envoyé pour contacter la surface les attend. Il leur annonce la nouvelle : la surface a elle aussi été attaquée.

Les deux agents fédéraux Carlos Rodriguez et Robert Holson sont dans l’entrepôt principal, non loin de la porte du monte-charge « secrète ». Le lieutenant leur a demandé de tout fouiller pour trouver les preuves des activités terroristes prétendument effectuées sur le site. C’est donc carton par carton, étagère par étagère qu’ils exécutent leur tâche ingrate. Ils ne sont pas suffisamment attention à un léger bruit venant de la cage d’ascenseur. Une ombre se matérialise derrière Holson, le frappe puis disparaît dans un nuage noir. Il s’écroule dans un râle. Rodriguez n’a pas le temps de se rendre compte de ce qui se passe, l’ombre se re-matérialise derrière lui instantanément et le frappe à son tour. elle disparaît dans un nuage noir. Sonné mais encore conscient, Rodriguez se relève en massant sa nuque et se précipite vers son collègue. Du sang coule de son cuir chevelu.

- Bob !
- Bob ! Parles moi !

*râle du dénommé Bob*

- Qu’est ce qui s’est passé ?
- J’en sais rien… ça va ?
- Heu…ouais…ça ira, aides moi à me relever…
- Attends, je préviens le lieutenant.

Au même moment des cris et de coups de feu se font entendre.
Dans le baraquement principal où sont réunis sous bonne garde des ouvriers et employés de la compagnie, le lieutenant Davis est en train de procéder à diverses vérifications d’identité et interrogatoires préliminaires. Quand il entend les bruits, il se précipite dehors en saisissant son automatique. Là, il a du mal à comprendre ce qu’il voit. On dirait un homme, ou plutôt un adolescent. Malgré les projecteurs du site allumés, il ne distingue pas bien. Il attaque violement un des soldat en faction et disparaît dans un nuage de fumée noire, pour réapparaître quelques mètres plus loin, frapper un autre soldat disparaître de nouveau dans un même mouvement. Davis n’en croit pas ses yeux et reste complètement paralysé quand la chose, il n’a pas d’autre mot, apparut juste devant lui tel une apparition venue directement des enfers. Davis voit sa dernière heure arriver mais en une fraction de seconde, une bourrasque de vent ; ce n’est plus la chose mais un Johnny Rocket le poing tendu en avant qui se tient devant lui. Il tourne la tête vers la droite et voit la créature étalée par terre et Lady liberty qui se précipite vers elle, le boulier énergétique sur son bras gauche enclenché. Contrairement à toute attente, le bouclier de l’héroïne est dressé entre les soldats et la créature ; il arrête même deux coups de feu de la part de soldats paniqués. Johnny disparaît aussitôt dans un coup de vent et commence à faire le tour du site à haute vitesse. Le lieutenant Davis, reprenant rapidement ses esprits ordonne un cesser le feu immédiat et un regroupement des hommes en position de défense devant les baraquements. Lady Liberty est toujours à côté de l’agresseur et reste vigilante envers son environnement. La créature est toujours dans le pater. Quelques minutes plus tard, les soldats sont tous en position autour des baraques et les blessés, y compris Rodriguez et Holson sont emmenés à l’intérieur. Rocket revient vers la troupe ; il n’a rien vu d’autre. Davis approche de Lady Liberty et de son protégé. Il a la corpulence d’un adolescent de 15-16 ans mais là s’arrête la comparaison. Son survêtement blanc à moitié déchiré laisse voir une peau entièrement bleu foncé. Une queue de la même couleur et terminée en pointe sortait au niveau du bas du dos. Si ça avait été humain avant, ça ne l’est plus aux yeux du militaire. Il prend son communicateur.

- Colonel Mitchell, ici Davis, à vous.
- *rien*
- Colonel, ici Davis, à vous.
- *toujours rien*
- Merde, ils sont hors de portée

En entendant cela, Johnny Rocket commence trépigner sur place et regarde son amie.

- Bon ! On y va ? Le vieux à sûrement besoin de nous !
- Allez, bouges toi !
- Non, Il nous a demandé de rester ici, c’est ce que nous allons faire.
- Tu rigoles ? Nan mais t’a vu ça ?! Si ça se trouve, ils sont dans la merde, il doit y en avoir des dizaines d’autres en dessous des choses comme ça.
- Cette « chose » comme tu dis est un gosse et ensuite le capitaine est apte à gérer cette situation ; de plus je te signale qu’il n’est pas seul. Alors tu te calmes, tu respires et tu ouvres l’œil.
- Haaa, mais c’est pas vrai ! On ne va pas quand même rester là à ne rien faire pendant que triphasé et sœur sourire sont en train de se faire trucider ! (le mot exact dans sa pensée est « s’amuser »)
- Hum…ils sont coupés de nous et je n’aime pas ça.
- Ha tu vois, même le lieutenant est d’accord avec moi.
- On peut peut-être leur laisser un peu de temps. Lieutenant, j’ai une confiance absolue dans le capitaine Thunder ; il n’est pas du genre à prendre des risques inutiles.
- Bien. J’ai également confiance en lui et dans le colonel ; je leur laisse 10 minutes. Après on y va.
- Ça nous va.

Coupant court à la conversation, Lady Liberty prend le mutant dans ses bras et l’emmène à l’infirmerie du site. Là elle le pose sur un lit et fait en sorte de lui administrer de quoi faire en sorte qu’il dorme. Davis a mit des gardes à l’entrée avec l’ordre de tirer pour tuer en cas de problème. Précaution inutile selon la jeune femme mais elle ne conteste pas l’ordre.
Quelques minutes plus tard, Davis reçoit enfin des nouvelles de l’expédition; ils ont des problèmes graves mais que personnes ne descende, il y a une contamination virale possible. Davis pense immédiatement au mutant qui dort dans l’infirmerie. Il est persuadé qu’ils sont déjà potentiellement tous contaminés par lui. Quelle merde, il ne manquait plus que ça. Davis ordonne immédiatement la distribution des packs « attaque biologique », qui contiennent ni plus ni moins qu’un simple médicament anti-viral dit « large scale » et de diverses vitamines. Il ordonne également l’isolation de l’entrepôt et de l’infirmerie. Le colonel se chargera de prévenir les autorités compétentes.
30 minutes plus tard, après plusieurs échanges radio, l’expédition remonte à la surface. Le colonel déclare le site entier en quarantaine, ce qui ne manque pas de provoquer colère et inquiétude voire panique parmi les ouvriers qui maintenant sont sûrs qu’ils ne sont pas assez payés. Le bilan est lourd : 6 morts parmi les soldats et une douzaine de blessés, dont Raven dont le bras droit est en sang qui a repoussé les diverses propositions d’aides par un « je me débrouille » glacial. Le nombre morts parmi les « mutants d’en bas » est encore inconnu, ni même s’il reste quelqu’un de vivant. Seuls deux sont officiellement vivants. Tous les deux sont « stocké » dans un coin de l’infirmerie sous bonne garde en attendant de statuer sur leur sort.
Le débriefing de la mission s’annonce difficile.

Freedom City, Février 1999

Pavillon de banlieue, salon avec feu dans la cheminée. Trois personnes sont assises autour d’un thé. Sur le canapé, est assis un couple. L’homme a environ 40 ans, le physique sportif et il s’appelle Neil Fenegan. La femme porte ses 40 printemps de manière très élégante son regard bleu pétillant trahit une profonde mélancolie. En face, assis au bord de son fauteuil, un homme âgé lui d’environ 50 ans, les cheveux grisonnant et caressant un labrador assis à ses pieds parait ne pas être très à l’aise. Ducan Summers a en effet une demande très particulière à faire à ce couple qu’il connaît de part ces nombreuses relations. Il sait que les Fenegan ont perdu un enfant il y a environ 2 ans à la suite d’une leucémie et il sait également qu’ils ont énormément souffert de cette perte et qu’ils en souffrent encore beaucoup. L’adoption est une éventualité que le couple envisage depuis un certain temps sans avoir encore sauté le pas. Alors quand son ami de toujours lui a raconté qu’il avait récupéré un gosse « spécial » qui aurait besoin d’une famille, il a tout de suite pensé aux Fenegan. D’une part parce que c’était un couple de gens équilibrés et d’autre part parce qu’ils travaillent tous les deux à « Star Labs » et qu’ils ont parfois été amenés à côtoyer des gens « étranges ».
Mais Summers est nerveux, la demande est vraiment insolite voir complètement incongrue et ne sait pas comment ils vont la prendre. Mais il en est sûr ; c’est la seule chance qu’a le gamin de pouvoir vivre une vie « normale ».
Au premier étage, dans une chambre, un enfant de 10 ans est debout, immobile devant la fenêtre. Deux yeux noirs regardent avec avidité l’extérieur, le ciel, les voitures, les gens… Après voir survécu à la misère des bidonvilles de Saigon, après avoir survécu aux expériences traumatisantes de savants sans scrupules qui le laisseront marqué à vie, Tam se prépare pour une épreuve encore plus grande : apprendre à vivre.