The Alternity

The Alternity est donc une idée de campagne de JdR à M&M, campagne axée sur un groupe de super-héros.

De suite, le mot super-héros cadre mal, on va dire super: parce que ayant des pouvoirs plus ou moins terribles, héros, parce qu'ils n'ont pas tant le choix que ça.

The Alternity se passe dans le cadre d'un monde où les gens à super-pouvoir existent. Un monde où depuis la nuit des temps, les légendes sur tout ce qui entre dans le domaine du fantastique sont basées sur le fait que cela a existé, né de ces super-pouvoirs. Dans l'immense majorité des cas, il s'agit d'une variation inexpliquée du règne des mammifères, et plus marqué chez les humains.
Jusqu'à la seconde guerre mondiale, et précisément sa fin, il y eu un très faible nombre de ces cas, si faible qu'ils restent du domaine de la légende. Quelque chose fit changer cela à partir de la fin des années 40.

On prit l'habitude de voir passer ces choses, ces gens zarbes, dont certains, à l'aube des années 50, aux USA en premier lieu, prirent l'habitude de s'habiller comme les héros des comics, collants et grande cape, et de se donner le droit de rendre la justice et protéger les gens. Très vite, et dans l'ordre des choses, des humains semblables trouvèrent qu'il était plus aisé de se servir de ces pouvoirs pour s'enrichir ou exploiter les faiblesses et la rapacité du genre humain.

Super-héros et super-vilains prirent l'habitude de se mettre sur la gueule quand le premier essayait d'attraper le second, au grand dam des forces de l'ordre et de l'autorité.

En parallèle, 30 années de guerre froide poussèrent américains, russe, et leurs alliées, à essayer de trouver des mutants, des gens à pouvoir, afin d'avoir des armes spéciales, des armes puissantes autant que discrète et facile à dissimuler, capables de faire changer la balance dans un camp ou l'autre. L'espionnage quand on a des gens à super-pouvoir devient à la fois plus facile, plus redoutable, plus dangereux.

Le point de départ du désastre fut atteint à la fin de la guerre du Vietnam, où une coalition de gens à super-pouvoirs aidés d’activistes pacifistes, et sans doute d’éléments communistes sous contrôle soviétique s’attaqua directement à la contre-offensive américaine qui allait balayer le vietcong. Malgré la nature non-armée et pacifiste de l’intervention, la prise à partie de ce qui fut appelé un groupe de terroristes provoqué la mort d’un millier de soldats américains, quand un super-vilain, visiblement sans doutes en partie responsable de la fomentation de l’action, en profita pour permettre à ses troupes et au vietcong de reprendre le dessus sur la bataille, forçant les américains à admettre qu’ils avaient bel et bien perdu la guerre.

La France et l’Angleterre alliés dans ce qui allait devenir la communauté européenne furent les premières à fonder officiellement une équipe gouvernementale de super, nommée The Star.

Dans la volée on apprit très vite que les russes avaient fait de même et crée The Red Star, qui semblait plus une unité spéciale militaire, une arme absolue, qu’une équipe dite de « super-héros ».

Entre les années 70 et 80, les gens à super-pouvoirs continuèrent à se manifester, souvent de manière dramatique. Pour une raison inconnue, une frange entière de la population humaine, et non plus un cas unique, trop rare pour être statistique, naissait nantie de capacités spéciales, dont certaines meurtrières à leur déclenchement, y compris pour leur détenteur. Les drames s’accumulaient en masse, sans compter que nombre de pays en guerre cherchaient par tout les moyens à recruter ces armes vivantes à peu de frais, et par tout les moyens. Mercenaires, ou victimes forcées de se servir de leur pouvoir pour assurer le pouvoir matériel de l’un ou l’autre tyran se multiplièrent.

Le gouvernement américain crée en 1979 le Shield, organisme lié à la CIA, pour tenter d’endiguer le phénomène sur tous les territoires où ses intérêts étaient en jeu. A chaque intervention où un super était dans l’action, les événements se finissaient en drame. A l’intérieur du pays, et cela se reproduisit pour l’Europe, l’Asie, et la Russie, criminels à super pouvoirs et justiciers illégaux finirent par rendre parfois le maintien de l’ordre et de la sécurité quasi mission impossible dans certains pays ou certaines villes.

Le second drame dans l’escalade du désastre fut atteint en 1982, quand la ville de Philadelphie fut rayée de la carte du monde après ce qui ne pourrait être comparé à rien d’autre qu’une explosion thermique de plusieurs dizaines de megatonnes. Les archives et indices conclurent tous au réveil du pouvoir incontrôlable d’un super. Il y a 980 000 morts.

The Star, Red Star et the Shield se mirent à décider, pratiquement en court-circuitant leurs gouvernements dans la décision finale, de travailler ensemble à un fichier immense, chargé de répértorier tout les super existant, afin de les suivre, de ne jamais les perdre de vue, et les traquer sans pitié si l’un d’eux s’avérait une menace mondiale.

Ce fichier, crée en 1982, fut nommé The Alternity. Il contient la somme des connaissances et informations sur tout les gens à super-pouvoir recensables par le monde. Accessible par Interpol et toutes les polices dont les gouvernements sont affiliés à l’ONU, il permet de suivre l’évolution des supers, et parfois, de les arrêter avant que leurs méfaits, volontaires ou non, ne viennent menacer le monde.

Sous l’influence des changements mondiaux, la guerre froide cessa pour se changer en paix durable entre les deux géants. La collaboration des trois grandes équipes de super-héros, mais aussi l’action d’autres super indépendants, impliqués dans la politique du monde, aida grandement à la réussite de ces changements politiques. Et la Russie, aussi bien que les USA en sortirent grandis.

Alternity et son efficacité à endiguer le problème des super face à l’équilibre du monde fonctionna jusqu’à la première guerre du golfe, où l’Irak, armée et groupe de super-vilains sur-équipés, s’attaqua au Koweit. Un ensemble de forces se lança contre le tyran et s’attaqua au contrôle de sa puissance de guerre, et le conflit dura 4 mois. Le 5eme mois, sans aucun événement avant-coureur, une forme d’offensive basée uniquement sur des super-pouvoirs s’attaqua à la coalition de l’ONU et réduisit en miette la majorité de son potentiel militaire et humain. Il y eu 147 000 morts en moins de 18 heures. Anubis venait de se faire connaître, et tandis que ses forces se retournaient contre les forces Irakiennes pour les balayer elles-aussi, il prenait officiellement possession et contrôle de l’Irak et du Koweit, mettant les forces de l’ONU devant le fait accompli.

Le monde se réveilla avec une sacré gueule de bois. Il existait désormais un pays contrôlé par un super au pouvoir financier et stratégique immense, la Nouvelle Egypte, et qui avait à lui seul défait un détachement immense des meilleurs armées du monde. Anubis dicta ses lois à l’économie du pétrole, et son action conduisit à un choc pétrolier et boursier massif qui mit à genoux les plus riches gouvernements.

Les pays de l’Ouest, USA en tête qui dépendait de ce pétrole pour sa prospérité, se retrouvèrent avec une situation économique désastreuse, qui eut de terribles effets sur le chômage, et très vite sur la sécurité. Plus l’insécurité augmentait, plus elle emmenait avec elle son lot de super-vilains dont la tâche était facilité par l’instabilité et la misère, et de super essayant de jouer les héros jusqu’à la première balle qui les tuait.

Deux agents de The Star furent abattus visiblement au cours d’un traquenard choisi, qui détruisit le Palais des Sciences et tua 340 personnes. Fort Knox fut prit d’assaut par une troupe de terroristes qu’on reconnut sous le nom de New League of America, un groupuscule proche des survivalistes, et l’assaut tua 47 personnes. The Poker fera régner la terreur dans les bas-quartiers de New-York 4 ans, avant d’être abattu, et six attentats dans des lieux public en Espagne et en France furent organisés par des super, martyrs religieux musulmans appartenant à des branches extrémistes.

En 1999 Le taux de chômage aux USA ne parvenait pas à repasser sous la barre des 13%, le taux de pauvreté dépassait les 6%, et la criminalité affichait des records. Dans ce contexte, le président Charlier, d’une branche conservatrice dure, fut élu à 61% des voix, et sa première décision fut de faire appliquer le Décret Alternity Zéro, mettant hors la loi toute personne inscrite sur la liste constituée par l’ensemble des grandes forces de police du monde depuis 1979.

Le Shield se vit forcé de cesser de collaborer avec The Star et Red Star, et de devenir une unité d’intervention chargé de faire appliquer le décret Alternity Zéro. Les agents du Shield devinrent des chasseurs de super, et rapidement, se virent intimer l’ordre de les arrêter par tout les moyens, pour la sureté nationale, y compris par la mort.

The Star et Red Star réussirent, avec l’aide d’unités militaires spéciales d’une division inconnue Israélienne, et d’un super japonais indépendant, RisingSun, à éliminer Anubis quand il tenta de s’attaquer à Israël. L’approvisionnement du monde en pétrole reprit, malgré l’apparition de solutions alternatives qui avaient débouchés sur une ère de développement technologique plus rapide que tout ce que le monde n’avait jamais vu.

En 2003, le président des Etats-Unis fut élu, et pour la première fois dans son histoire, un noir prenait sa tête. Elias Richardson, avec un pays commençant à peine à se reconstruire, comme l’était l’ensemble de l’Europe de son coté, économiquement.

Depuis 6 ans, les super sont répertoriés, et recherchés, et détectés avec la plus grande vigilance. Le Shield est devenu un mot de terreur. Dieu seul sait combien d’innocents ont été tués jusque parce qu’ils ont eu la malchance de naitre avec des pouvoirs de super. Dieu seul sait combien d’hommes bon furent tués parce qu’ils avaient le malheur de croire que leur pouvoir devait servir la justice.
La paix règne aux USA, fragile. Les super-criminels ont payés un lourd tribut, et se cachent. Mais il n’y a plus de héros, et les super, que l’on nomme depuis une dizaine d’années les mutants, essayent de passer inaperçus. User de super-pouvoirs est un crime, et personne ne veut savoir si les camps Pasada sont une légende, ou si réellement on enferme les super dans des camps aménagés, le cerveau bourré de drogues pour les rendre inoffensifs.

Les gens ont appris à avoir peur, de par le monde. Il y avait avant noir, blancs, jaunes, et des étrangers et des différences pour justifier sa peur. Il y a maintenant des gens qui peuvent être vos enfants, et qui ne sont pas comme vous. Et pour lequel il n’y a plus le droit à une place dans le monde…

Ceci est Alternity.

Vous l’aurez compris, ce cadre ressemble de très près à un cadre façon X-men, le film. Ceci est voulu. Il est assez inutile de revenir sur à quoi ressemblent les USA de mon décor. Celui-ci le laisse assez bien sous-entendre, de même que pour ce que sont les super-héros de par le monde : peu nombreux, mal-aimés, dans certains cas recherchés, pourchassés, et abattus, ou encore utilisés par un camp ou un autre dans quelque guerre, ou pour assurer l’hégémonie de quelque tyran.

Le décor de votre groupe est celui d’un groupe de personnes qui ont vécus tout cela, ou le vivent actuellement. Des vétérans d’avant 1999, et Alternity Zéro, forcés de ranger leurs armes et leur costume, où des jeunes gens ayant le malheur de naître avec ces pouvoirs qui font d’eux des parias.

Ce groupe est rassemblé autour d’une école qui sert de refuge pour apprendre à vivre avec et maitriser leurs pouvoirs à de jeunes mutants dont les capacités ne pourraient pas être discrètes. Certains ont même une apparence peu humaine quand ils n’ont pas de chance.

Je n’en suis pas encore à créer les PNJs et le lieu du décor, mais cela donne déjà des premières pistes. Il est clair que le décor est plutôt sombre, et c’est voulu. On peut imaginer y jouer à peu près n’importe quel personnage issu de n’importe quel groupe ou organisation, ou structure. L’école n’a pas à la base l’idée de former un groupe de super, mais les événements pourraient bien l’amener à devoir le faire.
Ici, pas beaucoup de super en collants et cape. Cela a existé, mais c’est d’un autre temps. Ici, Daredevil et Batman ne se sont pas arrêtés de chasser le mal, mais ils sont le mal pour le pays où ils se trouvent, et la police leur court sans doutes plus après qu’après les criminels qu’ils arrêtent. Et les super-vilains qui sont encore en vie sont les plus retors, les plus malins, les plus impitoyables.

Quand au Shield, il a apprit à avoir les moyens d’arrêter et contrôler ses proies par tout les moyens. Ne cherchez pas qui a le plus incroyable arsenal technologique, vous n’aurez jamais les moyens qu’ils ont eux. Et ils l’ont pour vous attraper vous, et vous tuer s’ils n’y arrivent pas.

Au Sénat, des gens disent qu’il faut créer une classe spéciale d’individus sons contrôle, qu’il faut dépister les mutants au berceau, que peut-être qu’il faudrait trouver comment les guérir, ou empêcher cette mutation. Même si personne ne sait comment on pourrait arriver à ça.

Et dans le reste du monde les mêmes idées se sont répandues. En même temps que toujours plus de mutants naissent. Il y a forcément une raison à ce qui arrive, et c’est ce que de plus en plus de groupuscules politiques, religieux, ou mystiques disent, avec espoir, ou terreur.

Mais pour vous, vétérans aux idéaux piétinés, ou jeunes mutants, il n’y a qu’une seule chose. Vous vivez dans un monde où on ne vous donne aucune place, et vous devez cacher le plus terrible et beau de vous…

Je signe !

Les organisations d’Alternity.

Le Shield : A tout seigneur tout honneur, commençons par ce qui a changé en partie la face des USA, et du monde.
Le Shield, crée, en 1979, eu en premier lieu un rôle de contrôle de la super-criminalité. Son action, en relation avec le FBI et la CIA, était de protéger les intérêts américains sur tous les lieux où la super-criminalité le menaçait. Dans l’immense majorité des cas, il intervint avec l’accord et l’appui des gouvernements locaux, sous des mandats officiels. Dans quelques cas, il eut à tremper dans des actions aussi glauques que les actions de la CIA, avec meurtres, assassinats, et compromission avec certains pouvoirs tyranniques locaux, faisant passer la mission de protéger les intérêts des USA avant celle de servir de gardiens du monde face à des super-vilains le menaçant.
Dans l’ensemble et jusqu’en 1999, cependant, le noyau dur du Shield suivit une ligne de conduite légaliste et positive. Travaillant avec d’autres organisations internationales d’état, et plusieurs groupes de super-héros auto-constitués, il s’acharna souvent à défendre l’intérêt de la protection du monde et parfois d’employer son influence contre son propre pays dans l’intérêt général de l’humanité.
Cela lui valut quelques déboires, mais qu’il assuma toujours avec une certaine élégance et beaucoup d’efficacité, traitant directement avec le Sénat américain, et soutenu par les ambassades internationales, même quand par deux fois son directeur fut menacé d’être limogé par l’administration américaine.
Le noyau dur du Shield était d’ailleurs en soit un groupe de supers, 14 personnes de divers origines, et pas forcément toutes américaines de naissance, autour de laquelle gravitait environ un millier d’agents de terrain et environ 3000 agents permanents assurant son rôle de contrôle de la super-criminalité, plus la collaboration du FBI et de a CIA, bien que cette dernière ait souvent elle-même rechigné à offrir plus que l’appui strictement nécessaire.
Et sans le Shield, il n’y aurait pas pu y avoir de fichier Alternity.

Tout changea en 1999 quand le président Charlier décréta Alternity Zéro. Le directeur Anderson fut limogé, et les 14 membres du noyau dur du Shield furent sommés de collaborer à la nouvelle organisation, ou de donner leur démission et respecter la nouvelle législation sur les super-héros. Le choc fut assez rude pour que la prise du contrôle du Shield se fasse quasi manu militari, et le Shield devint la main de la nouvelle loi.
Sur les 14 membres, 5 restèrent, et sous le contrôle du FBI, de la CIA et de la Maison Blanche elle-même, commença son travail de recherche et de neutralisation de tout les super, vilains comme héros.
Il y a peu à dire, historiquement. Les Vengeurs refusèrent pour beaucoup d’arrêter leur travail de protection de Los Angeles et de la côte Ouest, et ils furent la première équipe qui vit ses intérêts financiers, et ses biens confisqués par l’état, et leur nom mis hors-la-loi. Une armée d’agents et de membres du FBI et de la NSA pillèrent leurs locaux et leurs archives, protégés par les squads du Shield, et tandis que des campagnes de médias et de procès retentissants et publiques se chargeaient de démontrer au peuple américain la nocivité des supers, le Shield récupérait les moyens et technologies du célèbre groupe. Shaman, Captain America, Green Ronin, et bien d’autres super-héros furent condamnés à des peines de prison, de 2 à 6 ans, et à des amendes et dommages et intérêts exorbitants.
Dans le même temps, forcés de collaborer, les supers arrêtés dévoilèrent tout ce qu’ils savaient des super-criminels qui étaient leur proie et leur fond de commerce. Chaque arrestation fut largement relayé et amplifiée par les médias, et le Shield était montré comme la nouvelle arme de la sécurité du peuple américain. A chaque crime qui pouvait éventuellement impliquer un super, ils étaient là, et certains super-vilains furent même « fabriqués » pour justifier du succès de la nouvelle politique. Le plus grand exploit du Shield fut l’arrestation de Legion, terroriste américain responsable d’un grand nombre d’attentats contre les intérêts des USA, et dont les ramifications dans le monde du terrorisme internationale en faisaient un des pires dangers immédiats. Le Caïd, chef de la pègre de la côte Est, et mutant notoire, fut arrêté, et grièvement blessé, et son organisation fut arrêtés sous l’œil des caméras du monde entier.

Le Shield devient un sujet d’héroïsme en même temps qu’une sorte de force de super-police qui tendait à marcher allègrement sur les articles de la Constitution Américaine, le tout avec la bénédiction d’un Sénat Américains forcé d’êtres aux ordres de Charlier. Le Shield fit aussi beaucoup de bruits pendant la seconde guerre du Golfe, où il prêta son appui aux forces américaines pour s’attaquer à la Main, organisation islamique « terroriste » montée pour bouter l’envahisseur américain de Bagdad, et en partie constituée de supers. Et il intervint aussi en territoire chinois, et dans l’Asie du sud-est, malgré les rappels à l’ordre concernant l’ingérence internationale de l’ensemble des membres de l’ONU.

Une telle politique justifia la création d’organismes du même genre dans de nombreux pays, et faillit mettre Red Star hors la loi en Russie. Un autre effet eu pour conséquence en 2003 le refus de signer la Constitution Européenne par plusieurs pays membres de l’Europe, à cause du débat de fond : The Star doit-il être démantelé et son activité mise sous contrôle, ou pas ?

En l’espace de 6 ans, le Shield réussit l’exploit de faire pratiquement disparaître l’activité de personnes à super-pouvoir. Son action réduit la super-criminalité de 92%, et celle des supers-héros de 98%. Le seul problème est que les statistiques réelles prouvent que la criminalité en six ans a augmenté de 25%. Le rôle de contrôle que se donnaient les super-héros n’existe plus, et en secret, la police, et même le FBI pestent sur la disparition de l’alternative qui avait existé jusque là d’avoir ces auxiliaires autoproclamés, souvent bruyants, parfois pénibles ou même source de problèmes, qu’étaient les super.

Mais six ans de campagne médiatique et de mensonges, de tricheries et de procès, ont réussit le but voulu. Même Richardson dans sa politique plutôt sociale selon les normes américaines, n’envisage pas une seconde de changer la ligne suivie depuis six ans à l’égard de cette nuisance, qui pourrait bien un jour être une menace, que sont les gens à super-pouvoir. Les chiffres lui donnent raison. L’augmentation des apparitions de gens à super-pouvoir, de mutants, est réelle, la peur des gens grandit avec les accidents toujours plus nombreux dus à l’apparition du pouvoir d’un ado dans la rue, dans des écoles, ou dans sa famille.

Le Shield recherche activement un moyen de détecter les mutants, mais est soumis à de nombreux paradoxes qui au sein même de l’agence créent des conflits difficiles à gérer. D’un coté, il faut empêcher les super de menacer les gens, de l’autre il faut en contrôler l’activité et protéger les citoyens. Mais la recrudescence de leur apparition force le gouvernement américain à créer des centres de rétention, sortes d’hôpitaux ultra-sécurisés où le seul moyen efficace de les empêcher de déclencher leurs pouvoirs consiste à les droguer. Ces centres, les Centres Pasada, sont un déni complet de la Constitution Américaine et des droits de l’Homme. Et même si le gouvernement est partagé sur la question, il n’en reste pas moins que deux camps se forment au Shield, ceux qui acceptent cette politique et ce déni des droits de l’homme, et ceux pour qui la mission qu’on leur confie dépasse ce qui est acceptable.

Moyens : Hum… imaginez que la CIA et la NSA vous donne accès à tout son service d’écoute, d’archives et d’information. Que pendant six ans, vous ayez été l’agence la plus dotée financièrement du pays le plus riche du monde. Que vous avez détourné, et pillé, les ressources technologiques de quelques uns des plus inventifs et doués super-héros et vilains du monde. Que vous soyez à la pointe de l’évolution technologique dont sont capables les entreprises en contrat avec l’armée, et, qu’enfin, vous employiez quatre mille personnes, dont une centaine recrutés parmi des gens à pouvoir.
Oui, ça fait peur.
Le Shield dispose de cinq bureaux, trois aux USA (Washington, Los Angeles, Boston), et deux à l’étranger (Londre, et Kyoto), plus une centaine d’agences mineurs. Son pouvoir de réaction lui permet de déployer environ deux à quatre SWAT dans un délai de 45 mn à 1h15 partout aux USA, souvent précédés d’agents de terrain disposants de super-pouvoirs et capable d’estimer l’étendue du risque. Dans un délai de 8 heures, il peut déployer un contingent de forces militaires de 800 à 2000 hommes, forces d’intervention, de police et de protection mélangées. Il possède assez de transports de troupes spécialisés pour envoyer un millier d’homme sur 2000 km en moins de 6 heures, et si nécessaire est en droit de faire appel à la Garde Républicaine et aux forces armées américaines dans un délai de 48 heures.
Coté intervention, les agents de terrain du Shield sont des unités d’ESWAT constitués pour résister à tout ce que les archives d’Alternity leur ont permit de savoir sur les super. Les agents sont parfaitement entrainés et coordonnés, ils savent que leurs adversaires sont souvent retors et qu’on ne sait jamais à quoi s’attendre. Ils sont équipés de manière à prévenir ces risques, et sont entrainés à la prudence. Chaque bureau du Shield dispose de trois équipes spéciales, une de super, deux d’agents en armure de combat alimenté, équipés de défenses complexes, qui incluent des brouilleurs mentaux et magnétiques, et des armes de forte puissance, conçues pour être capable d’être opérationnelles face à n’importe quel type de résistance. Il est en général vain de penser qu’on peut contrôler ces agents, ou résister à leur armement, et les super face à eux l’ont vite appris. De plus, ils ont ordre de neutraliser par n’importe quel moyen, et n’essayent pas d’être délicats ou ne pas tuer. Un mort est neutralisé définitivement, et un super mort est un agent qui ne l’est pas.

The Star :
Première équipe gouvernementale de super-héros officielle, The Star donna l’exemple qui lança le Shield, mais est fondamentalement tout à fait différente.

Crée en 1968, on suppose que son idée avait déjà germé avant mais qu’il fallu près de 6 ans pour arriver à trouver comment constituer une équipe de gens à pouvoir qui soient sûr, et qui permette d’atteindre le but visé : avoir une unité d’intervention européenne capable d’agir partout, quand une situation dépassait les moyens de police ou de secours classique. L’Angleterre se fit prier lourdement pour arriver à accepter le mode d’organisation d’une telle unité, la France eut fort à faire pour faire passer la pilule d’une idée pareille auprès de l’Assemblée, et The Star reste à ce jour sans doutes l’équipe de super la plus engoncée dans un carcan judiciaire qui existe.

Mais elle réussit à naître, et rassembla 5 personnes, dont deux sont encore en activité, à commencer par Cpt France, leader de l’équipe européenne, qui malgré le fait que le Conseil Européen ai exigé qu’il changea de pseudonyme (on ne citera pas les noms proposés les plus farfelus possibles, pour ne citer que celui qui était encore le plus acceptable : l’Etoile), et Brittany, fille du Cpt Brittain, mort d’un cancer en 1997.

The Star eut une histoire qui ressemble à une histoire d’un groupe de super-héros chargés de suppléer aux moyens des forces d’ intervention d’urgence de leurs pays, au fur à mesure que l’Europe se constituait. Beaucoup de gens leur doivent la vie, et leur existence contribua dans une certaine mesure à renforcer un certain patriotisme européen. Certains admiraient leurs stars de foot national, d’autres préféraient ces héros en collant. Et la France, principalement, n’hésita pas à se servir des médias pour les présenter en héros, leur imposant galas et œuvres de charité.
Mais ils n’eurent pas réellement une vie calme. D’une part leur carcan judiciaire leur amena un lot d’ennuis légaux pénibles, d’autre part ils eurent rapidement à devoir travailler de concert avec Interpol, le MI5, la DST, pour des sujets autrement plus complexes, et moins clairs, que : « nous sommes les bons, vous les mauvais ». Cependant, leur mandat étant ce qu’il était par législation, ils furent toujours mis de coté dès que la sécurité des intérêts de l’Europe naissante était en jeu. On voulait faire d’eux des images publiques de la grandeur de l’Europe et de sa capacité à veiller sur son peuple, et ils ne devaient être que ça.

La création d’Alternity fut d’ailleurs accueillie de manière mitigée. Et dévoila en même temps la réelle efficacité de The Star à rassembler des moyens de renseignement aussi colossaux. Les remous faillirent remettre en jeu son existence, mais le Conseil Européen avait trop à perdre en termes d’image pour dissoudre l’unité. Il se contenta de forcer The Star à collaborer –en fait à être en partie sous contrôle- avec les services de protection du territoire des pays européens. The Star y gagna des moyens supplémentaires, et plus de liberté extraterritoriale, toujours sous un contrôle draconien.

En 1989, The Star ouvrit l’école Européenne Gallieni, à Bruxelle, grâce à la volonté et aux dons personnels de Kabbale, l’un de ses plus vieux membres. L’école était destinée à servir de modèle expérimentale d’outil d’insertion des mutants dans la société européenne, et si l’expérience reste un succès mitigé, elle existe toujours, et compte 350 étudiants. On l’appelle souvent l’école des Monstres, et beaucoup de nouveaux états européens vivent cette initiative privée, financée désormais par l’Europe elle-même d’un mauvais œil, puisque son travail de réinsertion a du mal à démontrer son efficacité à permettre de faire cohabiter super et gens normaux.

Entre 1989 et 2003, The Star fut victime de nombreuses attaques politiques qui la menèrent souvent à remettre en cause sa propre existence, et d’attentats dont un qui manqua de raser l’école Gallieni, et un autre qui emporta la le Palais des Sciences et tua 340 personnes en même temps que deux membres de The Star. A la fois sujet de fierté pour nombre d’Européens, et de crainte pour beaucoup d’entre eux, l’arrivée de membres comme Pan, surnommé très vite le Diable, ou de Red Talon, deux mutants à l’apparence douteuse, cristallisa sur elle des peurs et des réactions de rejets dont se nourrirent nombre de partis politiques racistes.

Depuis 2003, The Star mène la même tâche, dont l’envergure a changé avec son intervention en Moyen-Orient. Une coalition de super-héros a permit de remettre en route l’économie mondiale, mais aussi de montrer son pouvoir d’ingérence dans l’équilibre politique du monde. C’est à la fois un bon et un mauvais point. La mort d’Anubis était le résultat d’années de recherche et de préparation basé à la fois sur une nécessité impérieuse, et sur le désir de The Star de venger ses morts, mais cette intervention dépassait ses prérogatives, et ce qui peut arriver une fois peut recommencer.

L’Europe, qui a grandit, a eu la surprise pénible de réaliser que ses nouveaux membres détestent cette équipe d’intervention capable de menacer leurs intérêts personnels, et n’aura de cesse de faire en sorte de limiter ses pouvoirs, voir de la faire dissoudre. Et depuis 6 ans, l’opinion publique est de plus en plus mitigée, la peur des USA a contaminé le monde, les mutants sont de plus en plus nombreux, et l’Europe est incapable de trouver une solution viable au problème, puisque fondamentalement, il n’y en a pas. Et dire qu’il s’agit d’une évolution de la nature, un phénomène que nul ne peut endiguer, ne satisfait pas les pays les plus conservateurs ou religieux.
The Star sait que son avenir est menacé, mais n’a plus que quiconque les moyens de trouver une solution qui permette de ne pas voir éclater une rupture majeur dans la construction européenne, qui, en 2005, a déjà été notablement ralentie par sa seule existence.

Moyens : The Star est une équipe sous le contrôle conjoint du Conseil Européen, de l’Allemagne, de l’Angleterre et de la France. Elle travaille comme unité suppléantes aux forces d’intervention de police de l’Europe (en gros, si le GIGN suffit plus, c’est elle qui y va). Elle est constitué de 24 membres à qui on fiche en général une paix royale, sauf leurs trois leader, Kabbal, Cpt France, et Britanny, qui peuvent en dire long sur à quel point le conseil Européen peut s’embourber dans ses propres lois. Chaque membre dépend individuellement de son pays d’origine question loi, mais l’ensemble du groupe est protégé par le Conseil Européen, devant qui il répond (ça lui arrive peu) et le Conseil Européen des Droits de l’Homme qui a pouvoir de conseil et (et ça lui arrive souvent).
The Sta a son QG à la Défense, dans une tour éponyme, et un autre dans la base militaire de Frankreish, plus huit pistes d’aéroports libres avec des appareils de transport. Il dispose d’un budget conséquent, mais l’essentiel de sa richesse vient des brevets technologiques et de l’entreprise de télécommunication que possède Kabbale. Il a le droit de réquisitionner des moyens militaires et de police, ce qui est en général accordé sans mal dans les pays de la vieille Europe, nettement plus mal dans les nouveaux adhérant européens. Il emploie qui plus est environ une centaine de personnes chargées de l’intendance et de la gestion de ses moyens, qui sont détachés depuis le plus souvent leurs propres services militaires, de police et d’administration, et est encadré par une demi-douzaine de contrôleurs sous les ordres du Conseil Européen, chargés de surveiller cette fine équipe de gens tout de même très spéciaux.

Ca semble demarrer sur des roulettes pour le background :-)

The Red Star :
The Red Star a elle aussi changé le monde, et d’une manière majeur. Sans l’existence de cette unité militaire d’élite à la base constituée par une arme de plus contre la Guerre Froide avec les USA, la Russie moderne aurait vu s’achever sa Perestroïka dans le sang, la corruption la ruine et la pauvreté.
Et Gorbatchev dirige toujours la Russie, pour son quatrième mandat, le dernier selon la Constitution de la Russie, le dernier selon lui aussi, à 86 ans. La Russie est grâce à lui une fédération d’état prospère et dont la richesse, aidée par la crise du pétrole, a permit la remodernisation, sans abandonner quelques particularismes du fier peuple russe et de l’ancienne URSS. Fondamentalement, personne ne s’en plaint. Sauf ceux qui révèrent en leur temps d’acheter la Russie.

The Red Star fut avant tout une unité militaire. Tout ses membres, 14 officiellement, mais le chiffre changea, à sa création, ils étaient six, sont militaire, et de préférence, ont les préfère issus de l’armée. Quoi qu’il arrive, on n’intègre pas la Red Star sans deux ans d’entrainement militaire au sens Russe du terme. Comprenez que ça laisserait un légionnaire à genoux.

De toutes les unités de super crées par des états, la Red Star fut celle qui fut le plus employé comme force armée. Durant tout le règne du pouvoir soviétique, la Douma avait charge d’approuver la politique de son chef, et donc la création, les moyens, et les actions de Red Star furent toujours couvert par le gouvernement russe, et des actions, il y en eut. Red Star fut à l’origine du pacte de paix signé avec l’Afghanistan, au plus noir de l’occupation soviétique, en mettant à mal certaines forces armées locales, permettant à l’URSS de se retirer dignement, sous la pression internationale, non sans des accords commerciaux franchement favorables.

C’est aussi la présence de Red Star qui força les USA à devoir cesser de financer certaines tyrannies de droite en Amérique du Sud. Et le plus grand exploit de Red Star reste les 10 années de guerre permanente que l’unité mena quasiment à elle seule contre Anubis et son empire sis sur l’ancienne Irak, et qui permit en 2002 de libérer le pays et de redonner au monde un accès viable au pétrole du Moyen-Orient.

Red Star est donc une légende pour le peuple Russe, une légende grandie par son rôle politique majeur, bien que franchement peu diplomatique, au cours des coups d’état du 5 janvier et du 8 Fevrier 1987, pour renverser le pouvoir de la Perestroïka, et les émeutes civiles massives qui s’ensuivirent. Pour les Russes, Red Star est un trésor national, et même si peu ignorent que l’unité fut aussi responsables de tous les crimes que des soldats peuvent faire, leur aura est aussi grande et forte que le peuple russe a de don à aduler ses héros.

Depuis 1999, Red Star a mandat déclaré, par la Russie, de protéger le monde de la menace des super-vilains et des tyrans de ce monde, et de prouver à la face du monde que les héros doivent vivre. Ce mandat a quelques bémols, en vertu de la loi de l’ingérence dans les pays étrangers, et après de grosses gueulantes dans le monde contre une telle menace à leurs hégémonies, et en fait, Red Star fait ce qu’il peut pour essayer de ne pas trop en faire. Le modèle américain est un bon modèle des bêtises à éviter, et à vrai dire, la Russie et les pays qui lui sont alliés ont assez de problème pour l’occuper énormément. Il est à noter que Red Star a perdu 27 membres depuis sa création, tous tués en mission, et que nombre de pays l’ont déclarés hors-la-loi, des primes et des appels au meurtre courant sur leur tête un peu partout dans le monde.

Depuis deux ans, Red Star s’éloigne notablement de son modèle militaire. Gorbatchev, qui lui doit en grande partie sa présence à la tête de la Russie, va prendre sa retraite méritée, et Red Star voudrait tenter de devenir neutre vis-à-vis de l’avenir trouble et incertain de son pays.

Moyens : Red Star étant une unité militaire d’élite, on pourrait dire que déjà, elle a l’armée Russe (et ça en fait, du monde) à portée de main en cas de soucis. Et ce n’est pas loin. Red Star n’est pas que 14 super soldats, mais aussi un contingent militaire d’environ 400 hommes, sans compter les hommes de l’intendance et de l’administration qui gère une telle troupe.
Ce contingent est entrainé à travailler et agir en synergie avec la Red Star, et a le matériel et les moyens pour être capable de le seconder et de l’appuyer dans toutes les conditions. La Red Star possède son propre sous-marin, son propre bateau de troupes, et son escorte, ses propres avions de transports, hélicos de troupes, et leurs escortes aériennes.
Ca veut aussi dire que la Red Star dispose de matériel de guerre, d’assaut, de défense, d’armes, et des moyens financiers qui alimentent le tout. En tant qu’unité militaire, le budget est assigné directement par la Douma, et c’est la Red Star qui est en charge de sa gestion, une tricherie sur la constitution Russe qu’aime le peuple, mais moins les politiques.
Red Star est conscient que cette situation ne va pas durer, et donc a activement recherché d’autres sources de financement, et une autre gestion de son organisation. Il est cependant clair que l’armée n’appréciera pas de devoir se passer d’une unité d’élite dont la première fonction est de défendre la Russie, et Red Star craint que le prochain changement de gouvernance de la Russie ne soit le début pour elle d’ennuis noirs.

J'hésite à adhérer... j'ai pas encore tout lut... Ca dépendra si Psychée accepte surtout le "super-pouvoir" de mon perso....

Ca sera pas le même personnage que pour la campagne AEGIS Fynorel.

Si tu veux bien en parler là: http://freedom-city.easyforumpro.com/Multivers-f4/The-Alternity-Qui-quand-comment-p732.htm#732

Enfin, si vpous voulez bien tout les deux ^^...
Je garde ce sujet pour décrire le BG (et à vrai dire, je ne fais que commencer, j'écris une idée de monde sous vos yeux, un exercice de style amusant et agréable)

hi hi hi laisse moi rire de cette remarque inopportune.... de toute évidence ça sera absolument pas le même personnage....

Maishééé... Laissez-moi flooder mon sujet toute seeeeule!!!

Les Vengeurs :
Les Vengeurs ne sont plus.
Officiellement…

Les vengeurs, sis à Los Angeles, sont une équipe de super auto-formée qui naquit en 1958, autour de deux grands leaders, Cpt America, ex-militaire de la seconde guerre mondiale, et Shaman, un sorcier amérindien, né dans les quartiers pauvres de L.A.
Elle attira toujours énormément de monde. A vrai dire, entre les années 60, et 80, les Vengeurs, c’était un peu le symbole du particularisme et de la liberté de la Côte Ouest, comme San Francisco et sa communauté homosexuelle.

L’équipe fut formé pour une raison tout à fait honorable, par l’esprit droit et légiste du Cpt America : quitte à avoir des gens à pouvoir se donnant le rôle de protéger la justice, autant leur offrir un cadre où avoir des appuis, coordonner leurs actions, partager leurs savoir, et aussi avoir accès à des intermédiaires légaux et judiciaires. Le Cpt America n’aura d’ailleurs jamais de cesse –son identité était publique- de travailler à l’image de marque de l’équipe et à une collaboration permanente avec la ville, l’état, et le gouvernement fédéral. C’est cette étroite collaboration, issue d’une bonne volonté, qui causera leur chute.

Aux vengeurs sont associés aussi une certaine réputation de génération de chaos et de désordre. Leur travail consistant à poursuivre tout ce que l’Amérique, côte ouest en tête, comptait de vilains à pouvoir, ils eurent comme don majeur de s’attirer les foudres de toujours plus de super-vilains n’hésitant sur aucunes méthodes pour abattre ces pénibles individus. Los Angeles apprit à vivre hors de toute notion de « calme », et la présence des Vengeurs contribua pour beaucoup à la réputation d’insécurité de la ville des Anges.

Les vengeurs furent aussi souvent confrontés à des paradoxes difficiles, mais la rigidité d’esprit du cpt America n’y vit aucun paradoxe. Ils devinrent auxiliaires du travail des forces de police, et parfois de sécurité de la ville, qui apprit à compter sur eux. Pourquoi engager des frais énormes pour assurer la sécurité des citoyens quand on a une équipe de supers qui fait ça pour vous gratuitement ? Il suffit à Los Angeles d’offrir quelques avantages fiscaux aux Vengeurs pour se dédouaner officiellement de ses scrupules, et même si cela ne plaisa pas beaucoup à certains membres, jusqu’à provoquer leur départ, le Cpt America considéra toujours cela du même regard rigide.

Cependant, l’histoire du groupe fut chaotique, comme la ville. Nombre de départ, de scissions, de conflits internes, complexes, et 19 décès accidentels dans les 40 années de leur histoire marquent clairement à quel point leur tâche auto-déclarée était rude.

Mais tout prit fin en 1999 avec l’invasion du Shield dans leurs locaux, la dissolution du groupe passé hors-la-loi, et les condamnations qui suivirent dans l’année contre le Cpt America, Shaman, et Green Ronin, entre autres. L’équipe comptait 11 membres, et ils furent presque tous assignés en justice, condamnés à des peines de prison, ou des amendes, sans compter de fortes indemnités à payer au gouvernement américain.

Les supers les plus retors échappèrent à la rafle, comme Batman ou Silverarrow, et si les moyens financiers du Dr Manhattan furent mis sous scellés, personne n’eut jamais les moyens de l’arrêter. L’étrange personnage, responsable en partie de la fortune colossale qui servait les besoin en moyens matériels des Vengeurs, ne vit aucun intérêt à se présenter à la justice, et disparut.

La plus forte peine de prison, exception faite du Greenronin, dont le procès court toujours –il est accusé de trois meurtres, et risque bel et bien la mort, étant de 5 ans, les Vengeurs sont désormais tous en liberté. Surveillés, mis sous contrôle, ils se sont soit retirés de toute vie publique, soit ont usés de tout les moyens pour disparaitre aux yeux de la justice et du Shield.

Et si ni Cpt America, ni Batman, n’ont essayés de contacter les six Vengeurs disparus de la face du monde, ces six là, nul n’en doute, essayent de reformer leur groupe. Mais les objectifs ont changés, le ressenti existe, la justice n’a été ni juste, ni reconnaissante. Il se pourrait bien que l’Amerique se morde les doigts d’avoir chassé ses héros.

Les 4 Fantastiques :
Sans Charles Baxter, sans ses révolutions dans le domaine de l’aéronautique, et sans son travail sur la propulsion, il n’y aurait pas d’exploration spatiale, pas d’ISS, et pas de station Alpha.

Mais les 4 Fantastiques étaient en effet des gens fantastiques. En 1999, ils furent comme tout le monde déclarés hors-la-loi. Et cessèrent toute activité super-héroïque, après que la Torche ne soit abattue par le Shield au cours d’un incident qui a marqué l’Amérique entière.

Les 4F étaient l’un des symboles de New-York. Le Baxter Building l’un des joyaux de Manhattan, et l’équipe, formée en 1981, l’un des plus légendaires groupes de héros connu, tout comme leur histoire et leurs aventures. Ils furent toujours 4, et formaient un noyau familial autour de celui qui passera de savant maladroit à celui de multimilliardaire et sommité reconnue dans le monde de la physique des énergies et de la propulsion, comme l’inventeur des moteurs orbitaux modernes et conquérant de l’orbite terrestre.

Mais le groupe de héros, crée en vertu des pouvoirs qu’ils gagnèrent suite à leur premier vol spatial au cours des essais d’Apollo XVII, gagna rapidement des galons qui, même s’ils étaient héroïques, furent aussi toujours considérés comme une source de problèmes, voir de danger, par les USA et le gouvernement. Leur ennemi juré, Doom, autre scientifique émérite spécialisé en nano-technologie et ultra-conducteurs, ex-collègue et ami de Charles Baxter, devint une plaie pour les USA, une plaie d’autant plus difficile à saisir que l’homme, pourtant recherché pour un masse de crimes internationaux, réussit sous son nom réel, celui de Franz Leizbez, l’exploit de devenir le bienfaiteur de la Roumanie moderne, et actuellement son président.

Le terrorisme de Doom, uniquement centré dans le désir de pourrir la vie de Charles Baxter et sa famille, le don du quatuor à s’attirer les foudres des pires super-vilains, dont certains n’hésitèrent pas à s’attaquer à Manhattan même, ou aux intérêts de New-York pour forcer le groupe à se dévoiler, et le même don à se mêler des agissement des super-vilains affiliés à tel ou tel autre tyran, répondant à l’appel de gens opprimés au mépris des lois sur l’ingérence internationale, eurent pour effet de cristalliser sur eux un ressentiment grandissant du gouvernement américain. Et ni l’Europe, ni la Russie, ni le reste du monde n’avaient envie de se mêler des affaires de cette épine dans le pied à la bonne marche des USA.

A vrai dire, quand la situation économique mondiale amené à se dégrader aux USA l’image des supers, certains gouvernements virent leur intérêts à laisser les USA s’en prendre aux 4F. Il faudrait alors peu de choses pour leur offrir un asile… et ainsi gagner le génie de celui qui est considéré comme le plus grand homme de science de tout les temps avec Einstein et Da Vinci.

Baxter Fondation existe toujours, le Baxter building aussi. Mais l’intervention américaine a ruiné l’entreprise, et le cœur de la famille, dont l’un des membres, la Torche, a été abattu, et dont un autre membre, la Chose a passé 4 ans de prison pour voie de faites et blessures sur représentants de l’état, résistance aux forces de l’ordre, délit de fuite, et tentative de meurtre.

Et Charles Baxter et son épouse, la sœur de la Torche, ont changés de vision. En effet protégés par leurs intérêts en Europe, ils y sont réfugiés, et si le Shield a depuis longtemps passé à autre chose, le groupe, amputé d’un membre, n’a pas décidé d’abandonner son rôle, et sa mission.
Il en a juste changé.

Les Supers, héros et vilains, les plus grands noms.

Le Cas Magneto.

Il y a beaucoup de super-vilains, mais s’il en est un qui est et demeure un cas unique, il s’agit bien de William Berstein, alias Magneto.

On le sait né en 1929, en Allemagne. On le sait avoir échappé – ou survécu ?- aux déportations de l’Allemagne Nazi, en tant que citoyen juif. On le sait avoir fait partie après la guerre des réfugiés qui tentèrent de mettre le pied dans l’actuelle Israël, et on sait qu’il fit ses études aux USA. On ignore comment il finança sa vie, et si on ne sait nanti de plusieurs diplômes de sciences humaines, et d’une licence de psychologie, on perd sa trace passé ses 30 ans, en 1950.

C’est en 1971 qu’il commença à réapparaître, sous le nom d’un terroriste n’étant affilié à aucune forme d’organisation ou état connu : Magneto. Ses cibles principales furent toujours l’ensemble des moyens nucléaires employés par les deux blocs de la Guerre Froide, et les intérêts économiques de l’Afrique du Sud, de certains pays d’Amérique du Sud, de l’Espagne Franquiste, ou encore de certaines tyrannies de l’Europe de l’Est sous contrôle soviétique . Il semblait avoir une prédilection pour les cibles nationales responsable de l’une ou l’autre tyrannie d’un peuple, mais ses méthodes étaient fondamentalement dénuées en grande partie du moindre respect pour la vie humaine.

On peut ainsi affirmer qu’il suivait l’adage : la fin justifie les moyens.

L’étendue des dégâts dont il était capable lui mit à dos non seulement tout les groupes de supers, mais aussi toutes les organisations d’état et internationales. Nul ne fut plus recherché activement comme terroriste que Magneto. Et pour nul autre que lui – Anubis mis à part- on ne déploya tant de moyens. En vain. Quitte à perdre ou abandonner ses objectifs –qui restèrent toujours finalement flous- il avait le don et les moyens de pouvoir échapper à toute tentative pour le neutraliser, prendre le temps de se remettre sur pied, et viser un autre objectif.

Pour alimenter les moyens nécessaires à ses buts, il n’hésita jamais à s’attaquer aux richesses directement échangeables d’un pays ou l’autre, et pilla sans vergogne nombre de réserves de devises ou de métaux et pierres précieuses. Là encore, sans soucis pour les vies humaines sacrifiées dans l’opération.

Mais même admis à contrecœur la fin de l’Apartheid en Afrique du Sud doit beaucoup à son action, de même que l’abandon de certains programmes nucléaires majeurs dans le monde, ou encore la chute du régime de Pol Pot au Cambodge.

Magneto est un révolutionnaire, on peut résumer son action par : faire la guerre à la guerre. Il se mêla de la première guerre d’Irak et du conflit du Moyen-Orient, provoquant l’ire immédiate de toute les camps, et l’intervention aussi bien de The Star que des 4F ou encore de la Red Star. Quelles que soient ses intentions, ses méthodes en ont fait un adversaire légitimement à abattre.

En 2001, Magneto fut l’une des principales cibles des recherches internationale du Shield. On suppose qu’une énorme partie de leurs moyens fut consacré à le trouver et l’éliminer. On ne connaît pas le résultat effectif, mais il est clair que Magneto mena une guerre de sabotage et de meurtres effrénée contre le Shield avant de devoir disparaître à nouveau, complètement, et plus longtemps qu’il ne l’a jamais fait.
Mais si le peuple américain le pense disparu, si le monde publiquement constate avec soulagement qu’il n’est plus actif, si le Shield déclare que cette menace disparue est l’une de ses victoires, les rares supers et ex-supers qui osent encore donner leur avis sur ce monde qui ne veut plus d’eux pensent tous la même chose : plus le temps passera, plus il aura le temps de revenir semer le chaos dans sa quête de révolution. Et on s’est débarrassé de ceux qui avaient le pouvoir de l’en empêcher.

Pouvoirs :
Magneto semble douée de pas mal de talents. Pour commencer, il semble désormais vieillir lentement, et surtout n’a rien perdu de son endurance et de sa santé. A priori, il s’agit d’un effet reconnu chez les mutants, il sera donc l’un des plus vieux mutants recensés au monde. Ensuite, il semble posséder un remarquable contrôle corporel et mental, dont l’origine peut provenir de son pouvoir de super.
De plus, il a consacré sa vie à assurer ses moyens de survie et d’action. En général, on suppose que les plus modernes technologies lui sont accessibles, et qu’il sait en tirer le meilleur parti.
Mais le plus redoutable chez lui est le contrôle du magnétisme avec une précision moléculaire. Il ressent et est en phase avec tout champ magnétique ou élément chimique qui soit affectable par un champ magnétique, à commencer par presque tous les métaux. Localement, il peut prendre le contrôle de toutes les formes d’ondes radio ou électriques, et il génère un champ magnétique qui lui donne prise sur n’importe quelle matière métallique. Les rapports de ses confrontations prouvent d’ailleurs que sa puissance actuelle lui permet de démanteler en moins d’une minute un porte-avion. Avec un tel contrôle, il est qui plus est capable de s’entourer d’un champ de force d’une telle intensité qu’on le sait avoir résisté sans dommages à des tirs de missile de 150 kg/équivalent TNT.
Il échappe bien sûr aux radars, aux armes conventionnelles, et s’il vole à près de mach 1, n’a pas besoin de distancer un avion, puisqu’il peut le détruire d’un geste.
A ce jour, il reste l’un des plus terribles exemples de ce que l’apparition des mutants peur engendrer de puissance.

Anubis, la folie divine :

Anubis fut tué, lui et l’étendue de ses moyens directs, par la coalition de The Star, Red Star, et le super héros japonais RisingSun.
En 1991, son pouvoir lui permit de mettre à bas la force de guerre envoyée par une grande partie du monde pour arrêter l’invasion du Koweit par l’Irak. Anubis vint se servir et infligea la plus terrible leçon à l’humanité de l’étendue du danger des supers.

On ne connaît pas son histoire, et à vrai dire, les rares informations à son sujet tendent à démontrer qu’il aurait été réellement l’humain qi se fit vénérer au temps de l’Egypte Ancienne sous le nom de l’un des dieux du panthéon Egyptien. A priori l’explication semble trop paranormale pour être acceptable, et on considère qu’il s’agit simplement d’un terrible tyran et terroriste d’origine égyptienne, nanti de super pouvoirs.

Ce qui rendit Anubis si redoutable n’était pas son pouvoir personnel mais comment il attaqua les armées des forces de l’ONU, et envahit l’Irak. C’est pas moins de 300 individus nantis de pouvoirs énergétiques qui fondirent sur les armées alliées, chacun capable à lui seul de détruire sous des rayons visiblement de type laser des unités de char entier, et tous visiblement protégés de défenses lasers réduisant à néant tout les moyens classiques pour les abattre.

Et ces 300 machines de guerre humaines étaient sa création, ce qui était sa terrifiante force, et aussi sa faiblesse, car abattre Anubis, c’était abattre les 300 créations qu’il contrôlait. Le fait qu’on apprit qu’il s’agissait de 300 innocents qui furent sacrifiés dans la lutte contre le super-vilain ne changea pas que le monde se porterait mieux sans lui.

Pendant les 11 années de son règne, où il fut à la limite de pouvoir venir prendre un siège au sein de l’ONU, Anubis ne fit pas que s’enrichir, ce qui semblait n’être qu’un but secondaire. Il finança nombre d’organisations criminelles dans le but d’instituer une capacité au contrôle mondiale de l’économie, par le chaos, la pègre et l’instabilité. Après sa démonstration de force absolue, aucun pays ne désira tenter de s’attaquer au tyran, ceci tant qu’il n’était pas évident qu’il ne désirait pas essayer de poursuivre ses buts de conquête. Mais la Red Star sur ordre de la Russie, et l’influence d’organisations plus méconnues, passeront 11 années à empêcher toute tentative d’extension de son pouvoir.
On n’ose pas essayer de savoir combien de vies cela coûta.

Finalement, personne ne connaît les buts et ambitions d’Anubis, mais il crée la nouvelle-Egypte, qui fut un pays à la puissance majeure, 11 ans durant, et rêva surement à la création d’un empire dans le Moyen-Orient.

Pouvoirs :
Anubis, non content d’avoir un contrôle corporel étendu sur son propre organisme, au point de pouvoir remodeler avec le temps son propre métabolisme, lui donner des pouvoirs étudiés chez d'autres supers (qui survivaient rarement à l'étude) et selon les dire, d’avoir donc plus de 5000 ans, possède un pouvoir de contrôle et d’altération sur les masses biologiques. En fait, pour résumer, il fait ce qu’il veut de la matière vivante, capable de l’altérer, la détruire, la contrôler, la neutraliser. C’est ainsi qu’en étudiant l’origine du pouvoir d’un mutant contrôlant le laser, il prit 300 pauvres bougres qu’il modifia entièrement avant d’en faire 300 extensions de lui-même. Sa seule faiblesse est que s’il venait à tomber, et que ses créations échappaient à son contrôle, elles mourraient si les altérations qu’il avait procédé dans leur organisme ne leur assuraient pas de rester en vie par elles-mêmes. Décérébrés, les 300 armes vivantes à la mort de leur maitre ne furent que des pantins.
Ce qui reste effrayant est l’idée qu’il a surement essaimé les créations de son pouvoir dans le monde, et que personne ne sait quelles étaient les limites qu’il en avait.

Doom, la vengeance face à la liberté.
Franz Leizbez est né en 1953 en Roumanie. Brillant élève, inventif et précoce, issus de la bourgeoisie roumaine, il suivit ses parents aux USA, où il put étudier, et rafler avec une facilité déconcertante les plus grands diplômes et prix dans le domaine de la physique appliquée des matériaux.

Il devint rapidement, en même temps que l’ami et rival de Richard Baxter, l’un des deux plus jeunes et brillants piliers du programme de conquête spatiale américaine. A l’instar des innovations de Baxter, il peut être affirmé que sans son travail, les navettes transorbitales et les stations spatiales n’auraient jamais vues le jour. Il garda un profond amour pour son pays, et n’eut de cesse de rêver pour lui des rêves de modernisation, de démocratie et de liberté.

La rivalité entre Baxter et Leizbez est juste une femme, Jane Simmons, qui deviendra bientôt dans le monde entier Miss Fantastic, l’une des plus puissantes télékinésistes resencée, et l’épouse de Baxter. Cette rivalité s’acheva en haine farouche, qui est sans doute à l’origine des sabotages qui conduisirent à l’échec d’Appolo XVII, échec qui ruina la carrière à la NASA et défigura gravement le roumain, et mena à l’événement qui donna leurs pouvoirs, ou les réveilla, aux 4F.

Doom naquit, on suppose avant tout comme pseudonyme pour trouver les fonds et moyens nécessaire à sa lutte pour libérer son pays aimé. Mais fondamentalement, le roumain rechercha dans cette carrière de super-masqué une tentative de survivre à la masse énorme des échecs de sa vie, et il voua une haine farouche aux 4F, et avant tout à Baxter. Son amour pour Simmons est sans doute la raison pour laquelle fondamentalement et malgré nombre de méfaits qu’il commit, il ne put jamais réellement s’en prendre physiquement aux quatre.

Il fut quand même à la fois un grand libérateur, et l’actuel président, élu à 62%, de la Roumanie, mais aussi, et presque sans s’en cacher, un malfaiteur internationale gérant un empire criminel et financier assez colossal. Le dossier de ses chefs d’accusation fait 1900 pages au bas mot, et 53 pays ont déposés une condamnation à la prison ou à mort par contumace à son endroit.

Mais il s’en moque quelque peu. Il est intouchable, et l’Europe elle-même défend son repentir officiel et son rôle de bienfaiteur et d’homme d’état. Doom a déclaré officiellement que les USA n’était plus les bienvenus dans son pays depuis 1999, et clairement, depuis 2000, il a en effet poussé dehors tout les intérêts américains dans son pays. La haine qu’il vouait, et voue toujours à Baxter, il la voue à ceux qui ont réussit à mettre à bas le génie alors que c’était SA vengeance. Et on peut supposer que s’il retient sa vengeance envers le Shield, et le gouvernement américain, c’est qu’il a désormais des responsabilités envers son pays aimé qu’il ne lâchera pas de sitôt. Mais nul ne doute que Doom existe toujours derrière Leizbez, et que Doom ressortira un jour ou l’autre.

Pouvoirs :
Aucuns, à priori. Doom a son intelligence, son génie, son niveau scientifique dans le domaine de la nano-technologie et des matériaux qui atteint au génie de Baxter lui-même, et a ses moyens financiers, et désormais d’état, mais aussi son immense réseau de criminalité pour lui.
Cependant, il s’est forgé une armure qu’il aime à porter sous son avatar de Doom, une combinaison de combat blindée fruit de son talent pour les nano-mécanismes et les matériaux spéciaux, dont les potentiels ont déjà surpris n’importe quel super à pouvoir. Doom a à peu près la force et la résistance, la puissance de feu et le blindage d’un tank pour une armure qui ne pèse pas plus de 12 kg. De plus elle contient si peu de matières métalliques et de telles isolations que même Magneto est presque incapable d’en prendre le contrôle. L’armure dispose de brouilleurs mentaux, de générateurs de champs électriques de très haute intensité, d’armes variées, et on sait de source sûre que ce qui l’alimente est l’une des rarissimes piles Mu.

Dr Manhattan, ou l'inhumanité :

Andreas Welly Strawberry n’avait pas un nom de super-héros, ni les talents, ni même l’idée d’en être un. Physicien en énergie atomique, il naquit dans un coin perdu du Middle Ouest en 1919. Brillantes études, brillante carrière, et débuts dans cette branche assez nouvelle dans les laboratoires militaires américains. Il ne resta pas sourd à l’appel d’Einstein à cesser les recherches sur l’arme atomique, mais il avait un job qui le nourrissait, et pas le courage de le quitter pour des idéaux vagues. Un bonhomme normal.

Andreas Welly Strawberry mourut en 1954 lors d’un grave accident de laboratoire, où il fut la seule victime, désintégré par les effets d’une chambre à neutrons.

Dr Manhattan se matérialisa dix ans plus tard sur les lieux même de l’accident, le lieu, bien que bétonné et isolé, ne l’empêcha nullement de s’en extraire. Il affirma bien avoir été l’être humain nommé Andreas Welly Strawberry, mais considérait son existence et son histoire avec un total détachement. Il se livra de bon grès aux tentatives d’analyses faites par l’armée à sa réapparition, et ne montra jamais le moindre signe d’agacement ou de colère, de rébellion ou de désordre devant l’année entière d’expériences qui fut pratiquées pour essayer de comprendre qui était cet être étrange, qui ne faisait aucun cas de sa nudité, traversait toutes les matières solides, avait la peau bleue, et visiblement une apparence qu’il avait remodelé à son choix.
Aucune analyse ne donna le moindre résultat probant.

Et Andreas Welly Strawberry, qui ne s’appelait pas encore le Dr Manhattan disparut du jour au lendemain, quand il jugea que se prêter aux expériences du gouvernement ne lui était plus d’aucun intérêt.

Il révéla sans aucuns gènes la suite de son parcours aux journalistes curieux. Il visita le monde, ce qui lui apparut facile, dans la mesure où il peut se téléporter d’une simple pensée vers tout lieu dont il a les coordonnées spatiales en tête. Il examina durant presque une dizaine d’année la situation du monde et décida d’y participer, en s’enrichissant de manière fort simple. Il vendit au gouvernement Brésilien les informations détaillés de plusieurs dépôts d’or fort riche, et se servit de la fortune acquise pour se livrer à de la spéculation boursière fort bien préparée, ce qui lui assura rapidement une certaine fortune, investie dans des domaines de pointe, en générale en recherche fondamentale.

Il offrit ses services aux Vengeurs, et devint l’un de leurs membres les plus efficaces, avec le même détachement des choses qui le caractérisa. Il prit le nom de Dr Manhattan en hommage au projet américain de la bombe atomique, et mena une carrière de financier, en même temps qu’une carrière de super-héros sans jamais rien cacher de sa vie privée, fondamentalement sans le moindre intérêt.

Le Dr Manhattan disparut quand les Vengeurs furent dissous par le Shield et ses moyens financiers mis sous séquestre en même temps qu’il était déclaré hors-la-loi. Plus personne n’entendit parler de lui.

Fondamentalement, personne ne pourrait expliquer ses buts, ses aspirations personnelles, ses objectifs. Le personnage est tout à fait insaisissable, et il est même difficile de comprendre en quoi il eut intérêt à offrir aux Vengeurs sa coopération, son appui, et ses moyens financiers. Il ne fut jamais adulé comme super-héros à l’image des héros de The Star, ou des autres Vengeurs. Il ne manifesta dans sa vie jamais la moindre trace d’affection ou de sentiment, et se tint toujours à une place choisie, comme en retrait, ou en observation.

Mais il reste le personnage à la fois le plus incompréhensible, et le plus menaçant des supers actuellement en liberté. Tout bonnement parce que nul ne peut se faire une idée de ce qui peut avoir la moindre emprise sur lui.

Pouvoirs :
Le Dr Manhattan est clairement inhumain. Son corps semble pour lui n’être qu’une enveloppe, dont le devenir lui importe peu. Il peut se dématérialiser et se rematérialiser à sa convenance, se souciant peu des dégâts qu’on puisse lui faire. Il peut se téléporter et téléporter autrui où bon lui semble dans tout lieu dont il connaît les coordonnées spatiales. Il ne dort pas, ne respire pas, ne se repose pas, ne mange pas. Et non seulement il contrôle son enveloppe à l’échelle atomique, mais c’est à cette échelle qu’il semble avoir un contrôle sur la matière environnante. Nul ne connaît la limite à l’étendue de ses pouvoirs de contrôle et de restructuration atomique, car nul ne l’a jamais vu sembler en avoir, ni sembler les atteindre.
Il est virtuellement immunisé à toute intrusion ou attaque mentale, et pouvant reconstruire son enveloppe corporel avec les atomes disponibles, il est virtuellement indestructible.
Sa seule limite, sans doute morale, est qu’à priori, il ne s’en est jamais pris à la structure atomique d’un être humain.